La fin du calendrier démentiel du PSG prend fin samedi. Sur le pont depuis le 14 septembre dernier, le club de la capitale va disputer son 7e match en 21 jours. Face à Angers, il s'agira de garder la tête. Une confrontation qui rappelle de bons souvenirs, Paris n'ayant perdu qu'une seule de ses 11 rencontres face à Angers à domicile dans l'élite (c'était la première en 1972).
Si à Angers, les rencontres ont pu paraître parfois serrées, Paris a toujours dominé le SCO depuis la remontée du club en 2015. 4 succès au Parc, dont un mémorable en janvier 2016. A une époque où le club de la capitale était à un haut niveau de confiance dans les résultats et dans son jeu (voir plus bas).
Depuis, les Parisiens ont réussi à décrocher des succès sérieux à défaut d'avoir été séduisants en novembre 2016 (2-0, buts de Thiago Silva et de Cavani) avec un hommage de l'Uruguayen envers les victimes du drame aérien de Chapecoense (voir photo), en mars 2018 (2-1, buts de Mbappé) et en aout 2018 (3-1, buts de Cavani, Mbappé et Neymar).
En ce samedi froid de janvier, le Parc allait vite se réchauffer en assistant à ce PSG-Angers. Une rencontre de toute beauté comme point d'orgue d'une époque où le club proposait chaque semaine de véritables démonstrations. Les hommes de Laurent Blanc font d'abord la différence en fin de première période grâce à Ibrahimovic, servi par Matuidi -1-0, 32e) et Lucas, servi par Van der Wiel (2-0, 40e).
Le plus beau arrive. Une magnifique séquence à une ou deux touches entre Ibrahimovic, Di Maria, Matuidi et Van der Wiel, conclue par ce dernier (3-0, 54e). La réduction du score d'Angers (3-1, 59e) sera sans conséquence puisque Di Maria signe un doublé, grâce à deux magnifiques frappes lobées (4-1, 63e, puis 5-1, 66e). Un vrai régal.