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PSG : Les matches de légende - PSG-Saint-Etienne 1982

Publié le 16 Mars 2020 à 12h00 par Ted75
France Football
En cette période compliquée et sans match, PlanètePSG vous propose de revivre les matches de légende du PSG. Premier volet avec la finale de Coupe de France 1982 face à Saint-Etienne.
La première fois, on s'en souvient toujours. Et en ce 15 mai 1982, Paris a vécu sa première fois. Enfin, le premier titre de son histoire surtout. A peine 12 ans après sa naissance, le PSG a tout du jeune adolescent insouciant prêt à dévorer le gros. Ce gros ? Le légendaire Saint-Etienne de Michel Platini, qui dispute alors son dernier match avant son départ pour la Juventus Turin.



L'illustre numéro 10 français veut absolument glaner un nouveau titre à son palmarès et débute à la surprise générale en pointe. En face, l'équipe du président Borelli a les crocs. Avec ses stars Mustapha Dahleb, Dominique Rocheteau, ancien Vert, et le jeune Luis Fernandez entre autres. La tension est à son comble dans un Parc des Princes à dominante verte mais qui va se découvrir un public... bleu et rouge.

Quand le Parc s'est révélé


Equipe du PSG : Baratelli – Col (Renault, 118e), Bathenay (cap.), Fernandez, Pilorget – Lemoult, Dahleb (N'Gom, 84e), Boubacar – Rocheteau, Toko, Surjak. Entraîneur : G. Peyroche.



Il faut rappeler le contexte de l'époque avec une équipe stéphanoise en fin de cycle qui a perdu le titre face à l'AS Monaco. Dans un Parc comble qui aurait pu tripler son affluence au vu de l'engouement, la rencontre s'est débloquée en seconde période avec un Surjak virevoltant sur l'aile qui a transmis à Toko, auteur d'un bel enchaînement pour débloquer ce math (1-0, 58e).

Mais l'inévitable Michel Platini égalise peu de temps après sur une volée après une déviation de Nogues (1-1, 76e). Paris doute devant la force de conviction de l'international français et finit sur les rotules. Mais tient bon. Direction prolongation.



Une fin inoubliable


Survolté, Platini douche une partie du Parc en permettant aux Verts de prendre l'avantage dans cette prolongation grâce à un centre de Zanon qui mystifie la défense adverse sur lequel il réussit le geste parfait pour marquer (1-2, 99e). Cette finale semble tourner dans le bon sens pour les Stéphanois. D'autant que le chronomètre défile.

Mais à quelques secondes de la fin, un nouveau débordement de Surjak trouve cette fois-ci Rocheteau, qui égalise d'une volée inoubliable (2-2, 120e). Les supporters envahissent la pelouse, Francis Borelli, le président, l'embrasse : "Ce but de Rocheteau, c'est le moment le plus intense de ma vie. J'ai embrassé la pelouse, cette terre bénie du Parc, pour remercier le ciel... comme les Musulmans que je voyais en Tunisie, qui embrassaient la terre pour remercier leur Dieu", dira-t-il plus tard.



Pilorget, premier héros comme un symbole


Après une demi-heure de flottement et incertitude quant à l'issue de cette finale, les tirs au but sont finalement joués. Après un 5 sur 5 parfait de chaque côté, malgré une tentative en deux temps de Bathenay qui fera jaser, Lopez s'élance en 6e tireur stéphanois mais Baratelli détourne du pied droit ! Le Titi Pilorget se mue alors en héros en réussissant son tir au but et sacre Paris.

Francis Borelli peut alors célébrer son joueur : "Si on y a mis le temps, on y a aussi mis la manière, puisque Paris ne fait pas les choses comme tout le monde. Je n'ai pas coutume d'être assez expansif, bien que je sois méridional, mais on ne peut pas contenir une telle joie (...) il n'y a pas de comédie, c'est spontané. Et j'avoue que je suis trop heureux pour les Parisiens...", s'exclamera-t-il le lendemain à Téléfoot. En ce soir de mai 1982, le PSG glane le premier d'une longue série de trophées.

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