En cette période sans football, PlanètePSG vous propose de revivre les matches de légende du PSG. Nouveau volet avec une victoire au Vélodrome en novembre 2003 acquise dans les dernières minutes.
L'histoire d'un joli hold-up, peut-être l'un des plus beaux lors d'un OM-PSG. En cet automne 2003, Paris construit ce qui va être sa force lors de cette saison 2003/2004. Une force qui se résume à un collectif imperturbable, avec des lignes très resserrées un plaisir à défendre et une efficacité redoutable. Entre un Alonzo dans la forme de sa vie et un Pauleta pour conclure tout ce travail. Ce match au Vélodrome en sera le plus beau symbole.
Paris copieusement dominé
Equipe du PSG : Alonzo – El Karkouri, Dehu (cap.), Pierre-Fanfan, Heinze – Mendy (Reinaldo, 62e), M'Bami, Cana (Rocchi, 83e), Boskovic (Leal, 87e) – Fiorèse, Pauleta. Entraîneur : V. Halilhodzic.
Ambiance électrique comme souvent au Vélodrome pour cette affiche qui doit permettre à Paris de poursuivre sa belle série de victoires face à son rival préféré. En dépit d'une occasion de la tête de Heinze sauvée sur sa ligne par Celestini (7e), c'est bien l'OM qui impose son rythme dans ce match et se procure bon nombre de belles occasions dans la rencontre.
Mido bute ainsi sur Alonzo après s'être joué d'El Karkouri (19e), avant de trouver le poteau du portier parisien de la tête après un centre de Drogba avant que Dehu ne sauve son camp in extremis (56e). Un Alonzo encore impérial sur un piqué de l'intenable Mido (68e) et une frappe de Drogba qu'il repousse du pied (81e). Avant de voir Vachousek louper le cadre de peu alors que le joueur a été retenu par le maillot par El Karkouri (85e). Pas de penalty fort heureusement...
Paris attend patiemment son heure
Dans ce match, Paris subit donc énormément. Et, mis à part un gros loupé de Boskovic dans la surface (64e), ne se procure pas d'occasions. Jusqu'à cette fameuse 89e minute. L'OM attaque mais le PSG contre. Reinaldo file jusqu'au rond central et lance Pauleta, qui s'avance et frappe de loin. Runje repousse.
Mais à l'affut, Fiorese a bien suivi et marque dans un silence de cathédrale. Sa joie est belle à voir si l'on oublie ce qui s'est passé un an plus tard (son départ pour Marseille). Une joie à la hauteur du soulagement : Paris a bien braqué le Vélodrome et signe un succès retentissant !
Une victoire symbole
Ce succès sera à l'image de cette saison et en précèdera bien d'autres du même genre. Le héros du soir, Fabrice Fiorèse, est revenu sur ce match en 2019 à Téléfoot : "Cette 89e minute est un souvenir fabuleux pour moi personnellement. C'est jouissif dans tous les sens du terme car on s'accroche dans ce match, on doit perdre 5-0. Au final, on donne tout ce qu'on a. Et puis derrière, je fais le dernier effort. J'y crois et puis je marque ce but important. C'est juste exceptionnel. Ce qui est marrant, c'est que je m'étais découvert plein d'amis après ce match".
De son côté, l'autre grand homme du match, Jérôme Alonzo, est resté humble : "On n'a pas fait que défendre, on a réussi à ressortir proprement les ballons. C'était une belle affiche. Je suis heureux d'être là, on a la chance de jouer ces matches car beaucoup aimeraient être à notre place. Il faut profiter de ces moments-là. J'ai fait des arrêts oui mais il faut voir aussi le travail des coéquipiers, Pedro (Pauleta) en tête. C'est vraiment une victoire collective".
Une belle année avec un début de saison compliqué comme cette scène rocambolesque entre Mendy et Pauleta sur un coup franc à Lille. Pauleta qui cette saison avait 1 occasion 1 but. Ça défendait dur avec un Pierre Fanfan qui fera la saison de sa vie, un très bon Mbami un bon Fiorese et un côté gauche de guerrier avec Hienze et Sorien Juanpi invaincu avec Paris. On finis je crois à 3 ou 4 pts de lyon
La scène du coup franc c'était à Metz la semaine suivante mais belle mémoire en effet sbw ! On finit à 3 points de Lyon, il nous a manqué des points qu'on a perdu à Bordeaux (défaite 3-0) et à Strasbourg (nul 0-0 après avoir été réduit à dix assez rapidement)
Exact Metz, on laisse cette saison sur une victoire à Gunigamp je crois 0-2 avec Bošković exclue à la demi heure de jeu on fera une belle série derrière. On gagne la coupe de France aussi, belle saison et c’est la dernière malgré un bon recrutement avec Yepes Armand Rothen de l’autre côté on perd le duo de brigands Heinze Sorín et les deux traites Déhu Fiorese. La chute débute
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