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C1 PSG : Atalanta : Pourquoi le PSG doit se méfier de l'Atalanta

Publié le 14 Juillet 2020 à 18h02 par Ted75
Panoramic
Le PSG affronte l'Atalanta dans moins d'un mois en quarts de finale de Ligue des champions. Un adversaire méconnu mais doté d'une réputation flatteuse en Italie, et maintenant en Europe.
L'Atalanta, adversaire piégeux ? Sans aucun doute. Club inexpérimenté en Europe, avec dans son histoire une seule demi-finale de Coupe des Coupes en 1989 à son actif, le club italien s'avance pourtant comme un redoutable concurrent. Paris devra se méfier de cette équipe compacte et offensive (voir ci-dessous le résumé beIN Sports du match de l'Atalanta à Turin).



Un système bien rôdé


Le PSG peut s'attendre à faire face à une équipe bien en place et parfaitement organisée. Gasperini, l'entraîneur de l'Atalanta, a en effet construit une véritable machine depuis son arrivée. 4eme en 2016/17, 7eme en 2017/18 et 3eme en 2018/19, le club de Bergame peut encore atteindre une place sur le podium cette année.



Et ce grâce à son système tactique qui en a fait trembler plus d'un en Italie et en Europe. La Juventus, samedi dernier, ou encore Valence, en mars dernier, peuvent en témoigner. L'Atalanta s'articule en 3-4-1-2 (photo 1) ou 3-4-2-1 (photo 2), comme visible ci-dessus. Au-delà du profil des joueurs, que l'on verra plus tard, c'est bien l'animation du système qui compte avec une parfaite répartition des tâches et des espaces. Pas étonnant que le club possède 10 buteurs différents en Ligue des champions cette saison !

Papu Gomez, la clé


Papu Gomez est le véritable métronome de cette équipe. Petit gabarit (1,67 m), l'Argentin de 32 ans est un vrai poison. Par ses déplacements pour fuir la défense adverse, il arrive à organiser le jeu de son équipe. Positionné au départ meneur axial, il n'hésite pas à redescendre bas pour servir de rampe de lancement et combiner également dans les petits espaces.



A ses côtés, Freuler et De Roon sont, le plus souvent, les deux milieux axiaux chargés de presser haut, de gêner la première relance adverse. Dotés d'un gros volume de jeu, ils ratissent sur toute la largeur du terrain et aident considérablement les deux pistons Gosens et Hateboer, chargés de faire des allers-retours dans les couloirs.

Dans la défense à trois, un seul élément ne bouge pas (Caldara) car ses deux partenaires sont là pour accompagner le piston. Djimstiti (à gauche) et Toloi (à droite) n'hésitent pas à apporter le surnombre pour servir les attaquants. Le puissant Zapata et le grand Ilicic sont souvent utilisés mais Gasperini peut également faire appel à un autre milieu, le talentueux Malinovskiy ou l'ancien Monégasque Pasalic. Autant de profils différents qui font la force de cette équipe.

Des faiblesses, forcément


Présentée comme cela, cette équipe a de quoi faire peur. Mais elle possède également quelques faiblesses, notamment quand l'adversaire attaque la profondeur. Prenant des risques offensives, l'Atalanta a parfois du mal à gérer la profondeur. Ce n'est pas un hasard si le club a la plus mauvaise défense des clubs encore en lice en C1 (16 buts encaissés en 8 matches).



Face à la puissance offensive parisienne, même privée de Di Maria, cela peut faire mouche. A condition que le PSG parvienne à contenir les nombreux assauts adverses. Cette confrontation en Ligue des champions risque de se jouer là-dessus : sur la capacité des Parisiens à bien défendre. Car devant, le talent peut faire le reste...

Résumé de la victoire de l'Atalanta face à Naples :
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