Après une première saison cauchemardesque à la tête du PSG, Cayzac a un peu d'appréhension : "J'essaie de ne pas avoir le trac car je l'ai trop eu l'année dernière. Je tente de me raisonner, même si ce n'est pas facile. Nous avons bien travaillé durant l'intersaison. Ce n'est pas une garantie de succès mais j'ai l'impression qu'avec Paul Le Guen, nous avons mis toutes les chances de notre côté."
Il souhaite avant tout qu'on ne mette pas la pression sur le club : "Avant, je n'avais pas le sentiment qu'il puisse arriver quelque chose de grave à Paris. J'ai aussi la volonté de prendre un peu plus de recul, de ne pas me laisser emporter par le stress permanent car sinon je le transmettrai. Nous allons essayer d'avoir la maîtrise des événements. Je veux un PSG maîtrisé, qui ne soit pas sous la dictature ni du court terme ni de l'opinion."
Les objectifs sont très clairs pour ce nouvel exercice : "Etre dans le peloton de tête.(...) La saison dernière nous a appris à être humbles. Après, c'est vrai que Paris possède un bon budget, un bon entraîneur, de bons joueurs, donc nous ne pouvons qu'être ambitieux. L'objectif est évidemment de retrouver au plus vite la Ligue des champions."
Ses relations avec le coach, Paul Le guen, sont au beau fixe : "J'ai trouvé très vite une bonne carburation avec lui car je le connaissais bien. Je suis le producteur, lui est le metteur en scène et les joueurs sont les acteurs. En plus, il intègre très bien les contingences financières."
Le président parisien a pleinement confiance en ses capacités d'entraîneur, et n'imagine même pas un éventuel échec : "Ça ne peut pas ne pas marcher ! Le Guen a les gènes de Paris. Je sais que c'est l'homme de la situation. Je lui souhaite de rester aussi longtemps que Wenger à Arsenal et qu'il me survive. Maintenant, rendez-vous en milieu de saison pour savoir si nous avons vraiment franchi une étape et si nous sommes guéris de nos propres démons."
L'arrivée de Makélélé est-elle encore envisagée ? "Tout est encore possible mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui, le problème est la gestion de l'effectif. Une fois rempli le contrat minimum qui était de renforcer la défense, nous gérons au jour le jour. Si un départ libère une place, nous verrons. Jusqu'au dernier moment, selon les départs, nous recruterons peut-être un joueur. C'est là où le PSG est devenu plus un club plus normal."
Et quid de Yepes, non-retenu à la dernière séance d'entraînement ? "Il n'y a aucune volonté de mettre Mario de côté. Mais il y aura une concurrence qui sera gérée par Paul Le Guen. Aujourd'hui, il est au PSG. Il fait partie du groupe car nous ne faisons pas de loft. S'il n'y a pas de départ, on n'en mourra pas.
