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C1 - PSG Barcelone : Pourquoi Paris ne doit pas s'inquiéter pour la suite

Publié le 11 Mars 2021 à 16h19 par Ted75
Panoramic
En-dessous de tout mercredi soir face au Barça (1-1), le PSG est passé tout près d'une grosse catastrophe. Mais tout n'est pas sombre dans le paysage européen du club de la capitale.
C'est comme si Paris avait vu resurgir ses vieux démons. Comme des flashs. On a beau dire que l'on n'y pense plus, que c'est du passé, que tout ceci ne peut pas se reproduire... Et bien ce 10 mars 2021 a bien failli être un nouveau jour noir pour le PSG. Comme le 8 mars 2017 ou le 6 mars 2019. Sauf que le scénario catastrophe ne s'est pas reproduit.

La différence ? D'abord un immense gardien


Quand Kevin Trapp ou Gianluigi Buffon avaient failli dans le passé, Keylor Navas a été irréprochable mercredi. Le gardien costaricien est sans aucun doute l'un des plus grands gardiens que le PSG ait connus, avec Bernard Lama notamment. C'est ce genre de matches qui met en lumière les grands joueurs et lui en est sans aucun doute un.



On n'a pas été triple vainqueur de la C1 (avec le Real Madrid) par hasard. Navas a sorti pas moins de 9 parades décisives ! Dont l'une sur un penalty de Messi qui aurait pu valoir cher avant la pause. Incontestablement l'homme du match. Et pas un hasard s'il n'a jamais été éliminé en phase aller-retour d'une confrontation en Ligue des champions !

Paris a coulé, puis s'est " un peu " repris


La première période vécue par Paris est sans doute l'une des pires sous l'ère QSI. Les Parisiens se sont liquéfiés. Le symbole ? Marco Verratti. Si brillant à l'aller et si apathique au retour. Comme si ses jambes tremblaient. Comme si son corps était guidé par sa tête. Comme s'il se remémorait des souvenirs douloureux, lui qui a très mal vécu ce 8 mars 2017.



Le PSG n'a pas fait bloc et s'est désuni. En seconde période, devant la baisse de régime adverse, Paris a moins souffert, a concédé moins de situations franches. Le coaching de Pochettino a été intéressant, n'hésitant pas à remplacer Kurzawa par un bon Diallo, et apporter plus de taille avec Danilo, entre autres.

De nombreux précédents mais toujours une capacité de rebond


Depuis quelques années, le PSG a souvent réalisé des matches sans. Qui se rappelle de ce PSG-Bruges en novembre 2019 (1-0) remporté sans la manière avec un penalty arrêté par Navas, déjà ? Ou cette saison, toutes ces productions indignes face à Manchester United (1-2), contre Leipzig (1-0), Lyon (0-1) ou encore face à Monaco plus récemment (0-2)...



A chaque fois, le club s'est relevé. Après deux défaites en trois matches de poule en C1, il a enchaîné trois succès, dont un important à Old Trafford. Ce groupe, même en grande difficulté, a su s'extirper de situations compliquées. L'an dernier, à Bernabeu, après avoir été mené 2-0, le PSG était revenu à 2-2. Mercredi, même la tête sous l'eau, les hommes de Pochettino ont réussi à obtenir un penalty venu d'ailleurs. Que les temps ont changé décidément.

Pleins d'espoirs pour la suite


Car il ne faut pas occulter l'essentiel : le PSG a sorti le Barça en aller-retour sur le score de 5 à 2. Il a enfin éliminé un " gros " en Ligue des champions sous l'ère QSI. Et la suite doit être prometteuse. Car certains joueurs n'étaient pas à leur meilleur niveau physique ou mental hier (Verratti, Paredes, Florenzi ou encore Di Maria). Et certains manquent à l'appel à commencer par son joueur le plus important, Neymar.

Avec le Brésilien en forme, un Di Maria plus percutant et un collectif aussi soudé qu'au Camp Nou, Paris peut voir encore grand. Il faudra aussi un peu de chance au tirage en n'espérant ne pas tomber sur le Bayern ou Manchester City dès les quarts. Mais quoiqu'il en soit, ce soir de mercredi doit agir comme un vrai déclic. Pas comme une séance d'auto-flagellation.

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