Après quatre journées, le bilan comptable des attaquants parisiens n'est pas fameux : "C'est un enchaînement de choses. Lors du premier match, tous les attaquants ont touché les montants. Ensuite, on se met à douter, on attaque moins bien et on se crée moins d'occasions. On ne tente plus les mêmes choses. Après Lens, ça faisait deux matchs que l'on ne marquait pas. Au PSG, on sait à quoi s'attendre : tout de suite, ça a fait parler."
Attaquant le plus utilisé par Le Guen depuis le début de saison, Luyindula explique cette stérilité par la pression : "On est crispés. Mais ça va venir. En même temps, c'est plus difficile quand on doit marquer et qu'on ne le fait pas. Ça devient pesant, oppressant.(...) On est attendu, c'est comme ça. On n'a pas marqué, donc on est critiqué. Il n'y a rien à faire si ce n'est... marquer."
Pour y parvenir, l'équipe doit, selon lui, mieux s'adapter à son adversaire : "Au Parc, nos adversaires, comme ils le font à Lyon ou à Marseille, défendent différemment. Donc ça modifie la façon de jouer, c'est plus tactique. Il faut adapter nos comportements selon les périodes d'un match."
Mais il ne faut en aucun cas accabler les attaquants : "On ne fait pas ce qu'il faut pour marquer et ce n'est pas que le problème des attaquants. Quand on ne prend pas de but, on dit que l'équipe défend bien. Et à moins qu'un défenseur fasse une grosse boulette, c'est toujours l'équipe qui est responsable quand on encaisse un but. Alors que devant, quand on ne marque pas, ce sont les attaquants qui sont critiqués..."
Avec qui Luyindula a-t-il la meilleure entente, de Pauleta ou Diané ? "Aussi bien avec les deux. Je m'adapte quel que soit le système. L'attaque, c'est une question d'animation de l'ensemble de l'équipe. Si on va vite vers l'avant, si on joue vite et s'il y a plus de mouvements, ça ira. Sinon, peu importe l'attaquant, ça ne fonctionnera pas."
Une victoire contre Lille implique donc de retrouver de la sérénité : "Il faut retrouver du plaisir. A Metz, on a été trop prudent alors que l'on voulait gagner... mais on ne voulait pas non plus faire un mauvais résultat. Lille, ce n'est pas un match couperet alors qu'on ne joue que la 5e journée. Mais à Paris, tous les matchs sont importants."