Sur le plan personnel, Digard fait un début de saison très prometteur : "Dès que je suis arrivé ici, j'ai toujours dit que je ne venais pas pour regarder les autres jouer. Quand on est professionnel, on a tout le temps envie d'être sur le terrain. Ça passe aussi par un gros travail à l'entraînement. Jusqu'ici le coach me fait confiance et j'essaye de la lui rendre. Le jour où je me retrouverai sur le banc, cela voudra dire que je devrai fournir encore plus d'efforts pour regagner ma place."
Le début de championnat, s'il n'est pas à la hauteur des attentes, n'est selon lui pas alarmant : "Il est délicat si on regarde les résultats, mais dans le jeu, on a montré des choses intéressantes. Il nous manque simplement cette victoire qui lancerait notre saison. Pour y arriver, il faudra s'appuyer sur ce qu'on a bien fait jusqu'à maintenant, tout en réglant ce qui ne va pas..."
La finition fait défaut aux attaquants parisiens, mais Digard ne veut pas les accabler : "On manque tout simplement de réalisme. Et lorsque je dis ça, je ne pointe pas du doigt les attaquants, c'est un problème collectif. Contre Sochaux (0-0), on touche deux fois le poteau et la barre. A Lens (0-0), on a plein d'occasions, mais on n'arrive pas à en mettre une au fond. Enfin, face à Lorient (1-3), à trop vouloir tenir le score, on a arrêté de jouer et on leur a laissé le ballon. Ils ont su en profiter..."
La défaite contre Lorient ne serai-elle pas due en partie aux déclarations troublantes de Pauleta ? "Non, du tout. S'il décide de quitter le PSG, ça sera sa décision. Il n'y a pas de ''malaise Pauleta''. Personne n'a rien contre lui."
Pour lui, il n'est plus question de s'apitoyer sur l'année passée :! "Il faut arrêter avec ce traumatisme ! Chaque saison est différente. Ce n'est pas parce que Lorient nous a battus deux fois en deux ans que c'est devenu notre bête noire. Et même si c'est le cas, on fait quoi ? On arrête de jouer et on leur donne directement les trois points ? Non, ce n'est pas ma conception du football. Pour l'instant, on n'en est qu'à la cinquième journée. Il n'y a pas matière à s'inquiéter. "
Les fans sont maintenant impatients d'assister au premier succès du PSG : "C'est quelque chose de tout à fait normal. Paris est un très grand club donc forcément ses supporters réclament des victoires. Nous aussi ! Quand on rentre sur le terrain, ce n'est pas pour perdre. Et quand on ne gagne pas, on est les premiers déçus..."