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C1 - PSG Bayern Munich : Analyse - Paris a vraiment passé un cap mental

Publié le 14 Avril 2021 à 15h27 par Ted75
Panoramic
Mardi soir, le PSG a donc validé sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions en éliminant le grand Bayern. Un bel exploit qui justifie le fait que le club est entré dans une nouvelle dimension.
Ce 13 avril 2021 rejoindra d'autres dates mémorables de l'histoire du club. On peut penser au 18 mars 1993 (élimination du Real Madrid en C3), du 15 mars 1995 (élimination du Barça en quarts de C1), du 8 mai 1996 (victoire en Coupe des Coupes) ou encore plus récemment du 11 mars 2015 (élimination de Chelsea après la prolongation). Cette fois-ci, on peut penser que le PSG a réellement passé un cap.

Eliminer deux " gros " d'affilée, une première


A la grande époque de Canal +, le PSG a souvent réalisé ce genre d'exploits. Mais jamais de manière répétée sur la même saison. Après avoir sorti le Real en 1993, Paris avait buté sur la Juve. Idem les années suivantes en se faisant éliminer par Arsenal, puis en 1995 par l'AC Milan. Sous QSI, même topo avec des exploits sans lendemain.

Cette fois-ci, le club de la capitale a placé le Barça, puis le Bayern à son tableau de chasse. Soit deux clubs avec une vraie histoire européenne et qui cumulent à eux deux 11 trophées en C1. C'est dire si l'exploit est majeur quand Paris n'a gagné qu'un trophée européen qui n'existe plus. Qui plus est, cela fait deux fois consécutives qu'il accède au dernier carré, un fait inédit en France depuis l'OM en 1990 et 1991.

Un cap mental franchi



Avant ce match retour, la plus grande interrogation restait de savoir si ce PSG avait la capacité à résister à ce Bayern vexé. Et au final, d'entrée, le club a donné le ton. Dans sa maîtrise, dans sa faculté à se sortir du pressing adverse, son calme en toutes circonstances. Même en gâchant autant d'occasions, même en se faisant punir par Choupo-Moting avant la pause.

En seconde période, s'il y a eu quelques situations menaçantes, Paris n'a concédé aucune vraie occasion, un gros exploit face à une équipe comme Munich. C'est là tout le travail de Mauricio Pochettino d'avoir su construire une équipe cohérente, un système qui ne bouge pas (4-2-3-1) afin de faciliter les repères des uns et des autres. Et surtout de n'avoir pas dérogé à ses principes de jeu, Bayern ou pas en face.

Des joueurs à leur meilleur niveau


Le duo Gueye-Paredes a bien protégé une défense bricolée. Présents tous les deux dans le combat, Paredes y a ajouté une touche technique en étant imperturbable à la relance. De quoi aider sur les transitions offensives.



En défense, Danilo a été impressionnant pour couper les trajectoires adverses, moins pour relancer. Alors que Kimpembe, fautif sur le but encaissé, s'est bien relevé après la pause. Dagba a surpris en se faisant moins déborder par un Coman diminué, tandis que devant, le quatuor a été important pour obliger le Bayern à rester sur ses gardes.

Di Maria a retrouvé ses jambes


On l'annonçait sur le déclin mais le temps d'un soir, Angel Di Maria a retrouvé son allant. Perturbé par une saison en dents de scie, l'Argentin a sorti une vraie prestation de haut niveau mardi soir. Tranchant dès les premières minutes, il a fait souffrir Davies et a beaucoup aidé Neymar dans la construction du jeu, avec cette action de la 53e minute où son enchaînement aurait pu aboutir sur un but.



A gauche, Draxler a été plus effacé, même si précieux dans ces fameuses transitions, comme en atteste une bonne passe vers Mbappé qui amène une grosse situation. Il a bien baissé de pied après la pause et a été sorti logiquement. En pointe, Mbappé a fait planer une menace constante, avec quelques passes de classe. N'a manqué que la finition...

Neymar, un match difficile à lire


Car Neymar a bien failli tout gâcher. Comme lors du dernier Final 8, le Brésilien a été omniprésent dans le jeu. Comme en aout dernier, il a aussi raté énormément d'occasions. De ses deux duels perdus face à Neuer, aux deux montants touchés, en passant par cette action dans la surface dans les derniers instants.



Brillant par sa faculté à provoquer la défense adverse, à l'obliger à mettre deux joueurs sur lui, le numéro 10 a ce souci dans la finition qui fait tâche. Car Paris aurait moins tremblé par la suite s'il avait réussi à mettre une de ces occasions. Reste tout de même à retenir son influence retrouvée. Affuté, on a retrouvé un " Ney " de gala. Au grand bonheur du PSG. Vivement la suite !
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