Ce succès lance - enfin ! - la saison du club parisien : "Ce n'était pas évident mais l'objectif est rempli. Ce qui me plaît, c'est que cette victoire est la récompense de l'envie et de la solidarité. Personne ne s'est caché. Tout le monde a réclamé le ballon. Dans ces conditions, il est plus facile de jouer. Au début, on a eu un peu de mal puis on s'est libéré et, enfin, on a géré."
Mais Armand ne veut pas s'enflammer : "J'avais dit la même chose (ndlr : que c'était le "vrai départ") l'an dernier après notre victoire contre Lille (1-0) et on a vu ce qui est arrivé ! Plus sérieusement, je l'espère. En tout cas, ça tombe bien avant la venue de l'OM. Mais, je le répète, plutôt que de parler du match de dimanche, retenons simplement qu'il y a eu ce soir (hier) une équipe qui s'est battu de A à Z et qui a toujours voulu jouer."
Son premier but le réjouit amplement, mais il préfère louer le collectif : "C'est plaisant (ndr : d'avoir marqué) mais je ne retiens que le fait d'avoir mis l'équipe sur de bons rails. Quand tout le monde s'implique, il ne faut pas chercher à parler de soi mais seulement à louer le collectif. Mais c'est vrai que mon but est un peu un symbole : comme le club, j'ai connu un début de saison difficile où j'avais du mal à prendre mes marques. Contre Le Mans, je me suis senti vraiment bien. C'est même mon match le plus abouti depuis le début."
Les mots durs de Paul Le Guen, après le match contre Lille (1-1), ont donc été utiles ? "Oui car tout le monde était conscient qu'il fallait se libérer. Les résultats ne pouvaient venir que si les joueurs acceptaient de faire des efforts pendant tout un match."
Le Clasico face à l'OM se présente maintenant sous de bons auspices : "Il se présente bien. Mais c'est vrai que maintenant, ce serait bien de bonifier notre victoire contre les Marseillais. Cela nous permettrait de passer ensuite une quinzaine bien tranquille et sans pression."