Un départ est-il envisageable, dans ces dernières heures ? "A l'heure où je parle, non, mais il ne faut jamais dire jamais. Nous, les joueurs, on est souvent du "bétail". Si les dirigeants ne sont pas satisfaits de moi et qu'ils estiment qu'un départ est la meilleure solution, je serai obligé d'étudier les propositions. Ce n'est pour l'instant pas les échos que j'ai de mon président, donc il y a tout de même de grandes chances que je sois encore là demain."
L'arrivée de Cearà ne lui fait pas peur : "On va l'accueillir du mieux possible pour qu'il s'adapte au club. Ce sera un concurrent à mon poste mais qui n'aime pas la concurrence? Moi, j'adore ça, je me nourris de ça. J'en ai peut-être manqué ces derniers temps. On va se donner à fond et le meilleur jouera. Au final, c'est l'équipe qui va en profiter."
Mendy avait refusé dernièrement une offre de prolongation de contrat. Il la jugeait inintéressante : "(Je suis) d'accord pour prolonger. Je suis un enfant du pays, un enfant du club. Je suis pour rester ici et prolonger. On m'a proposé une prolongation de contrat de deux ans que j'ai refusée parce que je ne la trouvais pas intéressante. Mais si ça se trouve, je prolongerai dans deux mois. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve."
Alors que les media jugeait cette semaine capitale pour Paris, la victoire au Mans a permis de chasser les doutes : "Tout le monde disait qu'on allait vivre une semaine à hauts risques, où la défaite était interdite. Pour l'instant, on s'en sort bien. Au Mans, l'équipe a très bien joué et décroché sa première victoire de la saison. J'espère qu'elle servira de déclic."
C'est dans ce contexte que le club parisien prépare la réception de son rival, l'OM : "On attend tous les deux de vraiment débuter notre championnat. Nous, notre saison a été lancée au Mans mais si on perd contre Marseille, surtout à la maison, ça va faire désordre et remettre le doute dans la tête de tout le monde. Chez nous, on se doit d'être performant. D'autant qu'on a encore la défaite 1-3 de l'an passé en travers de la gorge."
Mais ce match a avant tout, pour lui, un symbole : "Malgré tout ce que l'on peut dire, les PSG-OM restent à part. C'est le match qui va être regardé par tout le monde, le clasico, le match qui fait rêver. On a tous envie de pouvoir jouer un jour des matches comme ça."
Le PSG doit maintenant remporter sa première victoire au Parc : "C'est vrai qu'on aurait aimé avoir plus de points. A l'extérieur, on a eu de bons résultats avec deux nuls et une victoire et surtout aucun but encaissé. Mais notre problème vient des matches au Parc où l'on n'arrive pas à s'imposer."
Les sifflets du public sont selon lui pour beaucoup dans ce « phénomène » : "Je ne sais pas pourquoi mais il y a une certaine crispation quand on joue au Parc. Dès que l'on rate un ou deux ballons, comme Frau face à Lorient, Sammy (Traoré) face à Sochaux ou moi l'an dernier face à Nice, on est sifflé par le public et on ne sait pas toujours gérer ça. On ose de moins en moins alors qu'on devrait se lâcher pour dicter notre loi. On a avant tout besoin de confiance."
