Réunie hier à Bruxelles, l'assemblée générale
des 14 clubs les plus influents d'Europe a adopté le principe d'une augmentation du nombre de clubs inscrits en son sein. Soit un passage de 18 à "40 ou 50 clubs", ainsi que l'a promis l'actuel président du G14, Jean-Michel Aulas. Dès la fin 2007, 23 pays devraient être représentés dans ce club plus si fermé.
Cette ouverture a amené avec elle un certain nombre de réformes qui concernent directement le PSG. En effet, l'accueil de ces nouveaux membres reposera dorénavant sur deux critères, qui sont : 1) le coefficient UEFA de chaque pays, établi sur la base des résultats dans les compétitions de clubs des cinq dernières saisons, qui détermine le nombre de places par pays ; 2) les performances des clubs dans leurs championnats nationaux durant le même laps de temps.
Si l'on se réfère au résultats du PSG ces cinq dernières saisons, sa place était loin d'être assurée. Le salut du club de la capitale provient de son inscription du G14, qui est antérieure à cette réforme. Néanmoins, le PSG a tout intérêt à améliorer ses résultats sportifs s'il entend conserver son siège : en effet, les places acquises ne seront désormais assurées que pour une durée de trois ans.