Tactique des équipes :
PSG : Pas de surprise côté parisien, la même formation que lors des deux dernières rencontres a été aligné avec un 4-3-3 où Rothen faisait office de milieu axial gauche derrière un trio Luyindula-Frau-Diané. Pauleta était pour la troisième fois consécutive sur le banc.
Monaco : Ricardo a surpris tout son monde en n'alignant pas le géant Koller. Le Colombien Pino en a profité pour être titularisé sur le côté droit du milieu, Menez tournant autour de Piquionne devant.
La maîtrise pour Monaco, les occasions pour Paris
Si Monaco a démontré un niveau de jeu supérieur, c'est bel et bien Paris qui s'est montré dangereux en contres. Sur un coup-franc de Rothen, Diané dévisse sa tête au point de penalty, Luyindula avait bien suivi bien au second poteau mais loupe totalement sa reprise. (4e). Le même Diané allait se procurer d'autres occasions comme une frappe contrée in-extremis par Bolivar (9e) ou encore une tentative cadrée à l'entrée de la surface sur un bon service de Frau. (10e). Les Monégasques, s'ils combinent parfaitement, se sont montrés maladroits à l'approche de la surface et Paris allait en profiter...
A 25 mètres, Rothen dépose un coup-franc sur la tête de Sylvain Armand qui catapulte le ballon au fond des filets ! (0-1, 40e). C'est le deuxième but d'Armand cette saison après sa réalisation au Mans.
Dans la minute suivante, par manque de concentration, les joueurs de la capitale laissent filer Ménez mais l'attaquant monégasque voyait sa frappe déviée par Landreau ! (40e). Une dernière occasion de Menez vite avortée par Landreau (42e) achèvera cette première partie de match assez rythmée.
Paris fait le break, le coaching trop frileux de Le Guen
A la pause, Ricardo décide de faire entrer Koller à la place de Pino. Le jeu dos au but du Tchèque va mettre la pression sur la défense parisienne. Mais Paris va démontrer sa qualité en terme de contre-attaque. Sur une belle accélération de Diané, l'Ivoirien sert Rothen qui temporise un long moment avant de resservir l'attaquant parisien. Ce dernier, à la lutte avec Muratori, décoche une tête victorieuse qui laisse Roma pantois ! (0-2, 53e). Un modèle de contre opéré par Paris avec à la baguette un Jérôme Rothen, précieux. C'est là encore le deuxième but de Amara Diané qui avait également marqué au Mans.
Les Parisiens vont continuer de se montrer extrêmement dangereux en contres. Souvent, ce sont des duels en un-contre-un qui opposent les attaquants parisiens aux défenseurs monégasques mais un manque de précision dans la dernière passe avorte la plupart des opportunités. Voyant son équipe s'épuiser, Le Guen va prendre des risques... défensifs. Soucieux de préserver cet avantage de deux buts, il va simultanément faire passer son équipe d'un 4-4-2 (faisant entrer Chantôme à la place de Frau, Digard se positionnant milieu droit) à un 5-3-2 (avec le retour de Yepes qui a remplacé de ce même Digard). Ces changements vont complètement chambouler les esprits parisiens qui n'allaient plus savoir conserver le ballon malgré les efforts désespérés de Rothen. Finalement, après plusieurs tentatives manquées dont une tête à bout portant de Koller magnifiquement claquée par Landreau, Monaco réduira le score suite à un coup-franc somptueux de Ménez. (1-2, 84e). Mais malgré une grosse pression en fin de match de la part des hommes du Rocher, les Parisiens préserveront ce maigre avantage et remportent là leur deuxième victoire de la saison, à l'extérieur.
Belle première heure mais Paris a trop reculé ensuite
Si les joueurs de la capitale ont bien muselé leurs adversaires pendant la première heure de jeu, la fatigue ajoutée au coaching trop prudent de Le Guen a inévitablement amené un but monégasque. A force de trop reculer, Paris a bien failli se voir rejoindre au score, ce qui aurait été cruel. Finalement, les trois points sont là mais il faudra se montrer plus constant sur toute la durée du match.
Désormais, pour enfin bonifier ces trois points obtenus en déplacement, un succès lors du prochain match au Parc demeure important pour avancer au classement. Le problème, c'est qu'une autre grosse écurie du championnat, en belle forme en ce moment, débarque. Les Girondins de Bordeaux, récent auteurs d'un nul à Lille, vont venir sans complexe défier les Parisiens. Mais rappelons que les Monégasques étaient quasiment dans la même situation. Alors bis repetita ?