Depuis la défaite contre Rennes (1-3), Le Guen n'exclut pas des changements radicaux au sein de l'équipe : "C'est possible. On a travaillé différentes choses. Ma volonté est de faire la meilleure équipe possible, je suis chargé d'essayer de trouver des solutions et de faire vivre une concurrence pour relancer l'équipe. On a fait un mauvais match contre Rennes, la défaite a été difficile à encaisser mais elle était logique. Jusqu'ici, l'équipe avait, quoi qu'on en dise, réalisé de bonnes choses. Mais ce match nous a perturbés."
Malgré le mauvais bilan, le Breton ne désespère pas et pense encore atteindre les objectifs fixés : "On a de l'ambition cette année. Pour le moment, on est en retard, notre bilan n'est pas satisfaisant, mais je pense qu'on peut espérer renouer avec le succès et atteindre nos objectifs. Je sais ce que je veux et je reste confiant. J'ai une idée directrice. Je sens qu'il y a une direction à prendre. Il y a une prise de conscience nécessaire de tout un groupe, on ne va pas attendre qu'il soit trop tard. Il faut absolument réagir."
Une défaite dans le Nord serait mal venue, et rajouterait de la pression sur les épaules de l'entraîneur francilien : "Moi, je vis bien cette pression car je sais que cela peut bien se passer. Valenciennes reste une équipe très forte chez elle, qui a remporté quatre matches sur cinq à domicile et n'en a perdu aucun. Elle joue avec ses qualités et fait ce qu'elle sait faire. J'ai croisé Antoine Kombouaré (l'entraîneur valenciennois, ndlr) cette semaine sur un match de bienfaisance, on a eu l'occasion de parler un tout petit peu... mais pas trop. Pour ce match, j'ai fait des choix et j'ai tranché, comme je l'ai toujours fait. Je conçois que jusqu'ici cela ne soit pas très convaincant, mais je tiendrai bon."
