Très tôt, l'attaquant a senti que la saison serait difficile pour le club : "Le fait de ne pas réussir à gagner à domicile a suffi à me faire penser que la saison serait très délicate. A l'extérieur, on a été bon. La première partie de la saison a bien été négociée sur ce point. Mais cela n'est plus le cas depuis le début des matches retour. Pour prétendre se maintenir, il faut surtout s'imposer à domicile."
Lorsqu'on lui demande s'il est prêt à rempiler une année supplémentaire à Paris, l'avant-centre répond par la négative, mais semble-t-il moins par désir que par la force des choses : "Mon contrat se termine au mois de juin. Et je pense que c'est un souhait pour tout le monde que cela n'aille pas plus loin. L'histoire doit se terminer. Je vais avoir 35 ans dans un mois. C'est mieux pour tout le monde que je m'arrête. Je vais d'abord rentrer chez moi aux Açores. Et après, on verra. Il y a 80 % de chances pour que j'arrête ma carrière en juin. On verra ce que l'on fera des 20 % qui restent. Je prendrai une décision définitive au mois de juillet. Si je retourne au Portugal, je m'occuperai de mon école de football aux Açores. Il y a 200 enfants de 10 à 14 ans qui m'attendent. Il arrive un moment où l'on ne peut pas toujours penser qu'à soi."
"Je me demande pourquoi on n'a pas continué avec la même équipe après 2003-2004..."
Quels amis véritables le joueur possède-t-il au sein du club ? La réponse détonne : "Beaucoup de gens dans le secteur administratif... J'ai de bonnes relations aussi avec les joueurs, mais vous savez très bien comment ça se passe. On s'appelle le premier mois et puis après c'est fini. C'est la vie !"
Que gardera Pauleta de ses cinq années dans la capitale ? "Le fait d'avoir joué dans un grand club, totalement différent des autres. Je regrette seulement qu'on n'ait jamais réussi à créer une équipe de football. Ceci dit, j'ai aussi de bons souvenirs, comme ces victoires en Coupe de France ou la saison 2003-04 où on finit deuxième, à trois points de Lyon. Je continue à me demander pourquoi on n'a pas continué avec la même équipe. Il y avait un acquis incroyable. On aurait du confirmer cette superbe année... (...) C'est vrai que j'espérais que le PSG joue plus souvent le haut du tableau et qu'il remporte des titres. Mais il aurait fallu qu'on ait une grande équipe. C'est le problème de Paris. Ici, on change constamment d'entraîneur, de dirigeant, de président, de médecin, de kiné... Il faut que le club se stabilise. Quand ce sera le cas, il faudra faire venir des grands joueurs. (...) Au club aussi de former une meilleure équipe pour la saison prochaine."
