Tous les incidents qui ont émaillé la semaine du PSG étaient logiquement prévisibles selon l'entraîneur parisien, après avoir baigné dans le ridicule samedi soir dernier : "C'était une semaine très difficile. Il y a eu le départ du président et l'épisode de lundi, au Camp des Loges. Ce n'est, cela dit, pas très surprenant car notre prestation à Caen a été très mauvaise. C'était inévitable qu'il y ait des conséquences et un début de semaine pénible. La fin de semaine au Parc des Princes était plus tranquille. Je pense que c'était une bonne décision de finir la semaine d'entraînement dans notre stade."
Il se garde alors de livrer son avis sur le départ d'Alain Cayzac, personne qu'il portait visiblement haut dans son estime : "C'est quelqu'un que je respecte beaucoup. Il m'a toujours soutenu publiquement. Je comprends et je respecte sa décision. C'est une décision qui a eu lieu au dessus de moi. Nous nous sommes vus plusieurs fois cette semaine mais nous ne nous sommes pas entretenus sur son choix."
Quant à Michel Moulin, conseiller sportif fraîchement intronisé, il avoue ne même pas le connaître, ni l'homme ni sa personnalité : "J'ai été convoqué dimanche après-midi et on m'a expliqué que Michel Moulin arrivait en tant que conseiller sportif. On m'a ensuite proposé de le rencontrer et j'ai accepté car je ne le connaissais pas. Nous avons échangé tout au long de la semaine. Nous nous découvrons et nous travaillons ensemble pour le bien du PSG."
Face à cette situation très critique, Paul, fort attaché au club, n'a jamais pensé à quitter le navire, souhaitant se battre jusqu'au bout tant que le maintien sera mathématiquement possible : "J'ai envie de continuer. J'aime trop le club pour le quitter comme cela. Quand vous êtes relégables à quatre journées de la fin du championnat, l'idée de vous faire débarquer vous traverse. Vous vous laissez aller à penser cela et vous vous resaisissez aussi vite. Il reste quatre journées et nous avons encore une chance de nous en sortir alors comment imaginer que je parte ? Je me bats avec mes joueurs pour défendre nos chances jusqu'au bout. Je me dois de ne pas renoncer. Je suis responsable et c'est mon devoir d'assumer."
Pour en venir au match de demain, la victoire est indispensable, mais ne pourra être obtenue sans un moral d'acier : il faudra se battre corps et âmes jusqu'au bout ! "Nous devons tous être soudés. C'est essentiel que les joueurs soient unis entre eux. Je veux également que cette union aille au delà des joueurs. Je veux une union avec tout le public et avec Paris tout entier. J'aime ce club et j'ai envie que nous nous en sortions, et les joueurs aussi."