A l'été 2022, le PSG change de directeur sportif et Nasser Al Khelaifi prend la parole dans les médias, en annonçant la fin du bling bling. A ce moment-là, nombreux étaient ceux qui saluaient le discours du Président du PSG. Encore fallait-il que ces paroles soient suivies par les faits.
Quelques mois plus tard, on se rendait compte que peu de choses avaient changé à Paris : un entraineur en manque d'autorité, des joueurs peu mobilisés, des affaires médiatiques mises sur la place publique (l'épisode du ‘char à voile', les sorties de Neymar, l'affaire Galtier, les états d'âme de Messi à l'entrainement...).
Au final, les grands discours de début de saison n'ont rien donné et les résultats sportifs ont été bien décevants.
Le contexte de l'été 2022 incite à la prudence lorsque les discours de début de saison retentissent, telle une révolution censée régler tous les problèmes du club.
Cette fois-ci, l'accent est mis par Nasser Al Khelaifi sur la formation d'un véritable esprit d'équipe au PSG. ‘Le beau jeu avant tout', tel pourrait être le slogan du discours récent du Président du PSG, qui s'exprimait ainsi face à la presse : "On veut poser les bases d'un bon jeu. C'est la différence cette fois. [...] Nous sommes ambitieux, mais nous avons du temps pour travailler. Aujourd'hui, je me fiche du résultat. Je m'intéresse à la manière."
En ce début de saison, ce qui néanmoins inciter à l'optimisme, c'est le fait que le PSG ait choisi de se tourner vers des joueurs au mental d'acier avant tout.
En tête d'affiche se trouve Lucas Hernandez, réputé pour sa grinta sur le terrain. Aussi, l'Uruguayen Manuel Ugarte, le combattif sud-coréen Lee Kang-In et le Slovaque Milan Skriniar ont un profil similaire. Reste à savoir si ces joueurs sauront montrer leurs qualités mentales avec le PSG sur le rectangle vert.
Avec l'arrivée de Luis Enrique au PSG, il se murmure que désormais, plus aucun joueur n'a une place de titulaire assurée sur le terrain. Voilà qui marque un changement majeur avec la saison dernière, où Christophe Galtier avait dès le début saison désigné une colonne vertébrale de joueurs assurés d'être titulaires avec Gianluigi Donnarumma, Marquinhos, Marco Verratti, Neymar et Kylian Mbappé.
Désormais, il semblerait, comme l'annonce Daniel Riolo, que les joueurs vont devoir prouver leur valeur pour jouer au PSG : "Tous les joueurs vont devoir gagner leur place. C'est une très bonne chose, beaucoup trop de gens étaient dans leur confort." Un message également destiné aux Titis Parisiens comme Warren Zaïre-Emery ou Ismaël Gharbi ?
Alors que le mercato estival a ouvert ses portes depuis un mois à peine, le PSG a dores et déjà recruté six joueurs : Cher Ndour, Lucas Hernandez, Marco Asensio, Milan Skriniar, Lee Kang-In et Manuel Ugarte. Ces recrutements vont faire bouger les lignes, le club de la capitale ne pouvant pas accumuler les contrats et les joueurs sur le banc de touche.
Du coté des joueurs déjà sous contrat, l'arrivée des nouvelles recrues renforce l'idée selon laquelle il va falloir se battre pour jouer. Au fil des semaines, certains joueurs s'imposeront, tandis que d'autres sortiront comme étant les grands perdants de la refonte de l'effectif du PSG. Au final, l'équipe type du club de la capitale pourrait être bien différente de celle de la saison dernière.
Depuis plusieurs années, le PSG a tendance à choyer ses stars, voire même à les retenir contre leur gré. Le retour du feuilleton Mbappé pourrait faire office de véritable test, au moment où le PSG semble vouloir choisir un nouveau cap dans sa politique sportive.
Pour le moment, le discours tenu à Paris est le suivant : Mbappé doit prolonger cet été ou être vendu rapidement. Si le numéro 7 Parisien s'obstine à vouloir rester et partir libre dans un an, quelle sera la réaction de Nasser Al Khelaifi ?
Le PSG prendra-t-il la décision de ne pas faire jouer son joueur phare pour montrer que l'institution Parisienne est au-dessus de tous les joueurs ? Ou au contraire, Paris finira par plier face à l'obstination de Kylian Mbappé ? Visiblement, la réponse devrait tomber incessamment sous peu de temps.
Depuis 2011, aucun entraineur au PSG n'a pu travailler plus de trois ans. Laurent Blanc est d'ailleurs le seul qui a officié trois ans de suite en tant qu'entraineur du club de la capitale (2013-2016). En moyenne, les entraineurs se succèdent tous les deux ans à Paris, ce qui représente peu de temps pour réellement laisser une trace de ses idées, ses principes jeu.
Désormais, Luis Enrique va-t-il pouvoir exercer son travail dans la durée ? D'un point de vue contractuel, l'Espagnol de 53 ans n'est lié au PSG que jusqu'en 2025. Mais si son travail porte ses fruits, pourrait-il s'inscrire sur la durée au PSG ?
Etes-vous optimistes pour le PSG cette saison ? Vos commentaires sont les bienvenus.