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PSG : Van der Wiel, un parcours en dents de scie

Publié le 18 Mai 2016 à 09h07 par Ted75
Après quatre ans au club, Grégory Van der Wiel va quitter le PSG en fin de saison. Souvent critiqué, rarement adulé, le Néerlandais a vécu un parcours en demi-teinte dans la capitale. Retour sur son passage...
Van der Wiel, numéro 23. Arrivé avec une réputation flatteuse, avec une Coupe du monde (2010) et un Euro (2012) disputés avec sa sélection, Grégory Van der Wiel est la dernière recrue de l'été 2012, celui des plus beaux transferts (Ibrahimovic et Verratti entre autres). Dans un souci de concurrencer Jallet, seul au poste de latéral droit la saison précédente, Ancelotti a voulu l'arrivée du Néerlandais pour apporter une plus-value. On attendra un peu avant de voir son talent balle au pied...



Après des débuts difficiles, l'arrivée de Blanc le soulage


Les premiers pas de Van der Wiel sont compliqués avec la présence de Jallet, capitaine en début de saison 2012-2013 et indéboulonnable au poste d'arrière droit. L'ancien joueur de l'Ajax participe ainsi souvent aux rencontres pré ou post-européennes afin de faire souffler le titulaire du poste. Mais ses performances manquent de consistance et il se retrouve souvent en difficulté défensivement dans son couloir même s'il montre certaines qualités offensives, comme ce premier but inscrit à Toulouse (0-4, voir ci-dessous). Mais quelques semaines plus tard, il participe au naufrage parisien à Sochaux en février 2013 (3-2) et sort assez rapidement à l'heure de jeu. Le point d'orgue d'une première saison difficile dans le style imprimé par Ancelotti.



L'arrivée de Laurent Blanc lui permet ainsi de mieux s'exprimer. Adepte du jeu au sol, de la possession, des principes appréciés aux Pays-Bas, le Cévenol va mettre le Néerlandais dans les meilleures conditions. Sa deuxième saison sera ainsi nettement meilleure avec 7 passes décisives dont des importantes lors des deux matches face à l'OM (voir ci-dessous). Son entente avec Ibrahimovic saute également aux yeux et il distribue au Suédois trois centres assez similaires en Ligue des champions, face au Benfica Lisbonne et à Anderlecht (voir encore ci-dessous). A l'aise dans le système Blanc, Van der Wiel s'épanouit enfin et relègue un moment Jallet sur le banc. Mais le Français retrouve sa place début 2014, notamment en Ligue des champions. Pas assez fort mentalement, le natif d'Amsterdam va retomber dans ses travers...

Passe décisive au Vélodrome

Passe décisive face à l'OM au Parc

Passe décisive face au Benfica Lisbonne

Passes décisives à Anderlecht (les deux premiers buts)


Aurier, une concurrence féroce


Dans un premier temps, la saison 2014-2015 est partie sous de bons auspices. Profitant de l'adaptation difficile de Serge Aurier, arrivé pour le concurrencer à l'été 2014, Van der Wiel enchaîne les titularisations et se montre à son aise avec quatre passes décisives dans les trois premiers mois de la saison, dont un centre décisif pour Matuidi lors d'un succès marquant face au Barça en poule de Ligue des champions (3-1, voir ci-dessous). Mais il va connaître un coup de mou au cœur de l'automne et se rend coupable de deux fautes de main qui coutent des penalties à Metz (2-3) et à Bastia (4-2). Avant de marquer contre son camp et de plonger un temps dans le doute le PSG face à Evian TG (4-2, voir vidéo).




Curieusement, il sera performant en 8e de finale aller de Ligue des champions face à Chelsea (1-1). Alors qu'une cascade de blessures pénalise Paris, dont Aurier, le latéral réalise une bonne prestation au point d'éteindre Hazard. Mais sa non-titularisation lors du retour à Stamford Bridge, au profit de Marquinhos pas spécialiste du poste, provoque son agacement et des déclarations malvenues après l'exploit parisien. Il déclare alors : «Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas débuté, je n'ai pas eu d'explication de l'entraîneur. Pour moi, c'était une surprise. Il a choisi Marquinhos à mon poste, mais ne m'a pas dit un mot à ce sujet. C'est dommage bien sur de ne pas avoir débuté car tous les joueurs veulent jouer ce genre de matchs. Je dois réfléchir». Son but face à Metz (3-1) ne fait pas oublier une fin de saison terne. Surtout avec l'émergence d'Aurier...

Pas qu'une seule concurrence


Les très bonnes performances de Serge Aurier le poussent ainsi sur le banc pendant une bonne partie de saison. Et même Marquinhos le menace et lui est préféré en Ligue des champions durant l'affaire Periscope de l'Ivoirien. Ce qui lui vaut de nouvelles déclarations de mécontentement après un match face à Reims lors duquel il marque un but : «Je ne me sens pas important. Je joue mes matches mais je n'ai pas joué contre Chelsea. Maintenant, je ne me sens plus important. Je revis la même situation. C'est une grosse déception de nouveau... Ce n'est pas facile... Je veux devenir le numéro 1 mais je ne le suis pas. J'essaye de donner le meilleur ». Le meilleur ne semble pas suffire et il termine la saison difficilement en étant sanctionné après être parti du stade à la mi-temps du match du titre à Troyes mi-mars (0-9, voir déclarations de Blanc ci-dessous).



On retiendra tout de même son but inscrit à Angers à l'issue de la plus belle séquence collective que le PSG a sans doute réalisé depuis longtemps (voir ci-dessous). Mais on signalera aussi quelques matches compliqués, comme ce déplacement à Lyon fin février où il passe à travers sur le premier but inscrit par Cornet (voir encore ci-dessous). Van der Wiel laissera donc l'image d'un joueur pas assez fort pour ce PSG-là. Capable par bribes de bons matches mais trop irrégulier pour espérer mieux...

Son but face à Angers

Sa mauvaise défense face à Cornet
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