TDC PSG : Retour sur les succès en Trophée des champions

1996 : Le premier

Trophée des champions 1995 (3 janvier 1996) - PSG 2-2 Nantes (6-5 tab). Buts : Nouma (15e), Djorkaeff (38e) pour le PSG ; Ouedec (27e), Cauet (32e) pour Nantes.

Vainqueur de la coupe de France, face à Strasbourg, le PSG rencontrait le FC Nantes, champion de France en titre, pour ce tout premier Trophée des Champions organisé par la FFF. Sept mois après leurs titres respectifs, les deux équipes s'affrontent avec un avantage psychologique pour les joueurs de la capitale, vainqueurs largement des Canaris un mois auparavant en championnat, au Parc des Princes (5-0). Tout ou presque se décide en première période. Paris se présente en configuration assez offensive avec Raï menant le jeu derrière Djorkaeff, Nouma et Dely Valdes. Et une action à trois entre les trois hommes permet à Nouma d'ajuster Casagrande d'une frappe en pleine lucarne.

Mais la réaction nantaise ne se fait pas attendre et en moins de quinze minutes, Nantes revient au score grâce à Ouédec, bien servi par Pedros, avant que Cauet ne donne l'avantage aux Canaris à la demi-heure de jeu. Toutefois, à cinq minutes de la pause, une belle pichenette de Djorkaeff permet aux Parisiens de revenir dans la partie. Plus rien inscrit en deuxième mi-temps, la partie se joue aux tirs au but. Pignol rate sa tentative côté nantais, mais Colleter également pour Paris. La deuxième série sera fatale aux protégés de Suadeau et à un certain Claude Makelele. Le petit milieu de terrain envoie largement à côté sa tentative et permet au PSG de remporter ce premier Trophée des Champions.

2013 : Au bout du suspense

Trophée des champions 2013 (3 aout 2013) – PSG 2-1 Bordeaux. Buts : Ongenda (82e), Alex (90e+5) pour le PSG ; Saivet (37e) pour Bordeaux.

Ce match se disputait au Gabon et opposait Paris, sacré champion, à Bordeaux, vainqueur de la Coupe de France. Malgré une entame dynamique, marquée par plusieurs occasions manquées par Lavezzi, Ibrahimovic et Thiago Silva, Bordeaux a trouvé la faille sur sa première incursion. Opportuniste, Saivet a bien repris de la tête un centre de Maurice-Belay pour mystifier Sirigu de près (0-1, 37e). Poko, local de l'étape, est même passé tout près de doubler la mise sur un superbe raid solitaire mal conclu après la reprise (59e). Un véritable tournant du match. Car le coaching de Laurent Blanc a ensuite fait la différence. Verratti, Ongenda et Coman ont ainsi apporté de la vivacité et le réveil parisien a pu s'amorcer.

Après s'être vu refuser injustement un but, pour un hors-jeu inexistant (79e), Ibrahimovic a ainsi lancé de belle manière Ongenda, pour un but plein de sang-froid du jeune milieu offensif (1-1, 82e). On se dirige alors vers la séance de tirs au but mais la tête d'Alex, servi par un coup franc de Lucas, en a décidé autrement. Le coup de casque du Brésilien a laissé Carrasso sur place à la toute dernière minute (2-1, 90e+5) ! Un finish haletant et un mental d'acier pour le PSG.

2016 : Le dernier et spectaculaire

Trophée des champions 2016 (6 aout 2016) – PSG 4-1 Lyon. Buts : Pastore (9e), Lucas (19e), Ben Arfa (34e), Kurzawa (54e) pour le PSG ; Tolisso (87e) pour Lyon.

Une véritable démonstration. Paris a débuté l'ère Emery sous les meilleurs auspices. Attendu pour son premier match officiel avec le PSG, le technicien espagnol a convaincu avec un match abouti de son équipe. Même s'il restera longtemps un des meilleurs de ses six premiers mois en fonction. Avec un 4-2-3-1 utilisé d'entrée, dans lequel Ben Arfa était aligné en pointe devant un trio Di Maria-Pastore-Lucas, Paris a littéralement survolé les débats en première période avec des buts parfaitement construits. D'une volée sur un centre de Kurzawa, Pastore a ouvert les hostilités (1-0, 9e). Puis l'Argentin a servi Lucas, qui s'est arraché pour doubler la mise (2-0, 19e).

Le festival s'est poursuivi avant la pause avec un troisième but inscrit par Ben Arfa en lucarne suite, au départ, à un bon centre de Di Maria (3-0, 34e). En filou, Pastore a ensuite adressé sa deuxième passe décisive du match sur un coup franc rapidement joué. Kurzawa n'a eu plus qu'à conclure (4-0, 54e). Une démonstration totale qui sera à peine gâchée par la réduction du score anecdotique de Tolisso (4-1, 87e).