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PSG : A une semaine de Manchester, Paris doit se remobiliser

Publié le 05 Février 2019 à 12h01 par Ted75
Dimanche, le PSG s'est incliné pour la première fois de la saison en championnat, à Lyon (2-1). Un revers malvenu à une semaine du déplacement important à Old Trafford en Ligue des champions. Après un automne où il est monté en puissance, le club parisien connaît une trajectoire moins sinueuse en 2019.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que 2019 n'est pas parti sous les meilleurs auspices pour le PSG. 2 défaites en 7 matches toutes compétitions confondues, les blessures de Verratti et Neymar, un mercato peu convaincant : les temps ne sont plus à l'euphorie. Cela devrait peut être entrainer l'apparition de cotes plus avantageuses pour des victoires parisiennes qu'à l'accoutumée et pour obtenir des codes promo, nous vous conseillons d'ailleurs le site avantagebet. Pour ceux qui désirent se diriger vers des sites de jeux en ligne comme sur le site Casino 777, n'hésitez pas à utiliser le code promotionnel casino777.

Les dynamiques se sont inversées


Au moment du tirage au sort des 8es de finale de la Ligue des champions, en décembre dernier, tous les feux étaient au vert. Le Manchester United de Mourinho était en déliquescence, alors que Paris venait de se qualifier en 8es de C1 à la suite de deux matches pleins face à Liverpool (2-1) et à Belgrade (1-4). Un mois et demi plus tard, que de changements. Spécifiquement du côté mancunien.



Ole Gunnar Solskjaer a ainsi remplacé José Mourinho avant Noël et a complètement débloqué les joueurs de MU. Résultat : 9 victoires en 10 matches, dont des succès à Tottenham en Premier League (0-1) ou Arsenal en Coupe (1-3). Avec l'influence incroyable d'un Pogba retrouvé, le Français étant impliqué dans 11 buts depuis l'arrivée du nouvel entraîneur le 22 décembre dernier (6 buts, 5 passes décisives).

Paris n'a pas appris à jouer sans Verratti, ni Neymar


Depuis fin octobre et un match gagné au Vélodrome (0-2), Thomas Tuchel a trouvé la bonne formule en alignant un système hybride entre un 3-5-2 et un 4-4-2 selon la position de Marquinhos le plus souvent. Le Brésilien fait ainsi partie d'une colonne vertébrale indispensable avec Thiago Silva, Marco Verratti et Neymar. Sauf que les deux derniers n'étaient pas là à Lyon.



Et ce n'est pas un hasard si Paris a souffert sans l'Italien combatif et maître des remontées de balle efficaces dans les transitions et "Ney", accélérateur hors pair et poison constant. Les deux joueurs ont souvent débloqué des situations dans les matches importants, preuve en sont les rencontres face à Lille (2-0), ou contre Liverpool (2-1). Et sans eux, la vie est forcément plus dure.

Qui pour prendre le relais ?


A Lyon, si l'entame de match était prometteuse, la suite fut moins glorieuse. Il faut dire que le PSG était privé de ses repères, comme face à Rennes une semaine auparavant. D'ailleurs, le jeu parisien s'en était déjà ressenti contre les Bretons et il a fallu attendre la baisse de régime adverse après la pause pour prendre le dessus. Face à l'OL, cela a failli être le cas à nouveau, sauf que les hommes de Genesio étaient mieux préparés physiquement.



Surtout, les Parisiens ont manqué d'un leader technique capable de hausser le niveau de jeu de son équipe. Il aurait pu se nommer Di Maria. L'Argentin n'a pas hésité à repiquer dans l'axe et à prendre le jeu à son compte. Mais il fut trop esseulé et son entente avec le duo Mbappé-Cavani fut décevante. Draxler, un peu plus bas, aurait pu lui aussi se muer en meneur de jeu. Mais il n'a pas su se positionner entre les lignes. Un vrai souci de liant dans le collectif.

Cavani isolé, Mbappé a voulu faire du Neymar


Pour compenser ce manque de cohésion, on a souvent vu Mbappé se décaler sur la gauche pour faire pencher le jeu de ce côté (voir ci-dessous). A la manière d'un Neymar. Sauf que le Français n'a pas encore la maturité du Brésilien et a parfois fait les mauvais choix. Touchant 55 ballons (son 3e total de la saison), il s'est perdu dans ses courses et a manqué de lucidité à la finition avec pas mal d'occasions à son actif.



Mais on ne peut pas reprocher à l'ancien Monégasque d'avoir voulu surjouer tant Cavani a été très maladroit dans ses relais à ses côtés. L'Uruguayen n'a réussi que 58% de ses passes dans le camp adverse, après son plus mauvais total enregistré face à Rennes dans ce domaine (50%). Malgré quelques buts enquillés, le numéro 9 parisien traverse une mauvaise passe, au point d'avoir été peu cherché par ses partenaires (voir ci-dessus à droite). Tuchel a pourtant besoin de lui dans le jeu.

Un système qui pose problème


En voulant associer Mbappé et Cavani devant, Tuchel va devoir résoudre ce souci de fluidité car l'Uruguayen est peu à l'aise dans le jeu de possession et s'avère plus efficace dans les phases rapides. Contrairement à 2016-2017, tout le jeu ne tourne plus uniquement autour de lui et il devient alors inutile dans les combinaisons. Un des soucis du moment.



Mais ce n'est pas le seul car Tuchel manque de solutions sur le banc pour le suppléer. Choupo-Moting ? Trop limité. Diaby ? De moins en moins utilisé alors qu'il a souvent été décisif depuis le début de saison en joker (3 buts, 6 passes décisives). A l'image de ses changements tardifs à Lyon, le technicien allemand semble moins s'appuyer sur son banc et veut perfectionner les automatismes de son onze. Dangereux.

Quid de Verratti, Rabiot et Paredes ?


Nouvelle recrue, l'Argentin Leandro Paredes va encore devoir s'adapter et son utilisation d'entrée pour Manchester paraît risquée. Tout comme le choix d'utiliser Adrien Rabiot, tout juste de retour dans le groupe. Reste la solution Marco Verratti, qui a repris l'entraînement collectif lundi et pourrait résoudre en partie les problèmes parisiens.



L'Italien pourrait ainsi reformer un duo efficace avec Marquinhos et permettre à Draxler et Di Maria d'être plus haut, Dani Alves ayant montré ses limites physiques au poste de milieu droit. Histoire aussi de former un bloc plus compact, les défenseurs parisiens rencontrant dernièrement pas mal de sautes de concentration (Kehrer, Bernat, Kimpembe, même Thiago Silva).

Le physique, une donnée importante


Face à une équipe mancunienne revigorée, le PSG devra donc retrouver son jeu si efficace de l'automne dernier. Physiquement, c'est un beau combat qui s'apprête à être disputé et on a vu, à Lyon, que face à une équipe supérieure dans l'impact, Paris peut s'attendre à souffrir.

Il faudra alors mettre de l'impact dans les duels et surtout éviter les fautes bêtes dans la surface, Paris ayant encaissé 40% de ses buts sur penalty cette saison (10/25 toutes compétitions confondues). Face à des joueurs plus athlétiques, les hommes de Tuchel devront se montrer plus rusés.



Sans la malice de Neymar, il faudra donc compter sur le vice de Verratti. Mais pas que. Histoire de ne pas dénaturer le style Tuchel, la créativité d'un Draxler, la patte gauche d'un Di Maria ou les accélérations foudroyantes de Mbappé seront les bienvenues du côté d'Old Trafford dans une semaine...
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