Ce 11 mars 2020, tous les supporters l'attendaient avec impatience. Peut-être moins aujourd'hui avec les circonstances à venir et ce huis clos qui enlève une bonne partie de cette excitation. Mais quoiqu'il arrive, cela reste un match européen de haute importance pour le PSG. Et qui va peut-être, enfin, mettre fin à trois années pitoyables à ce niveau.
Evidemment, le match aller à Dortmund a apporté son lot de déceptions et de pessimisme sur la suite européenne du club cette saison. Entre méformes persistantes, hétérogénéité de forme physique et absence de collectif, Paris inquiète même. Et alors que Leonardo refusait de parler de « négativité », cela est arrivé sans l'aide des médias.
Mais il est vraiment temps de stopper toute cette mauvaise publicité autour du club. Cela devient lassant et n'amène jamais rien de bon. Au-delà de toutes considérations tactiques, techniques, physiques, Paris doit se servir de toutes ces expériences passées pour se sublimer contre les événements contraires.
Il n'est pas question de philosopher mais la vie nous apprend toujours que la roue tourne quelque soient les domaines. Les moqueries dont font preuve ce club depuis des années ne peuvent pas durer éternellement. Il faut refuser la fatalité, la malédiction. Si Paris a bien mérité certaines critiques, le déversement de haine que provoque le club s'est décuplé vu les circonstances.
C'est bien pour cela que l'auteur de ces lignes refuse de céder au pessimisme après avoir tant baissé les bras dans le passé, à prévoir chaque défaite, chaque humiliation (mais jamais les victoires, forcément). Surtout que ces derniers jours, le PSG a montré qu'il était encore un club particulier.
Coronavirus qui enlève un match de préparation (Strasbourg samedi dernier) et oblige un huis clos face à Dortmund, angine de Mbappé arrivée soudainement : tout est là pour nous rendre fous. Mais à force de vents contraires, la roue va tourner dans le bon sens. Il faut se rappeler d'un bon souvenir il y a cinq ans.
En février 2015, avant son 8e de finale aller face à Chelsea, le PSG perdait 3, 4 éléments sur blessure et disputait son match contre les Blues un peu amoindri. A l'aller, le 1-1 laisse de l'espoir jusqu'à un match retour héroïque et une qualification décrochée malgré l'expulsion d'Ibrahimovic à la demi-heure de jeu (2-2). Là aussi contre vents et marées. C'était un 11 mars. 5 ans après, l'histoire doit se répéter.