Sessègnon est clair concernant Paris : "Je veux y aller. J'ai parlé avec Alain Roche puis avec Paul Le Guen, qui m'ont dit que j'étais l'une de leurs priorités de recrutement. Ils m'ont parlé du projet du club et ça m'intéresse, évidemment."
Le Béninois n'est pas du tout effrayé par les deux dernières saisons parisiennes : "O.K., le PSG a été en difficulté pendant deux ans, mais d'après ce qu'on m'a dit, il a envie de jouer de nouveau les premiers rôles en France. Après deux saisons pénibles, Paris a envie de rebondir. Son projet est très intéressant."
De quoi a-t-il déjà parlé avec Le Guen ? "D'abord, il m'a expliqué à quelle place il comptait me faire évoluer. Juste derrière les attaquants, mon vrai poste. Ensuite, il m'a convaincu que le club aurait les moyens de figurer parmi les premiers. Il y a un vrai projet d'avenir. J'ai aussi la possibilité de participer à la Coupe de l'UEFA, ce qui ne sera pas possible avec Le Mans la saison prochaine. Et puis, même si Paris ne reste pas sur une belle saison, il a quand même participé à deux finales de Coupe, et ça reste le PSG."
Cependant, Le Mans n'est pas prêt à le lâcher, ce qui ne l'enchante pas : "Je ne comprends pas pourquoi il (Legarda, le Président manceau) réclame autant. Je viens de passer deux belles saisons au Mans et je garde de très bonnes relations avec les dirigeants. Je n'ai pas envie de m'embrouiller avec eux mais ils doivent comprendre que j'ai aussi une ambition personnelle et d'autres challenges. J'aimerais que les deux clubs trouvent rapidement un compromis. (...) C'est vrai que je reste sur deux grosses saisons, mais ce que demande le président est quand même énorme. Une somme supérieure à 10 millions, c'est impossible."
En tout cas, l'ancien Cristolien se montre inflexible : "Aujourd'hui, je suis prêt à tout pour partir à Paris. Je n'aimerais vraiment pas avoir de problèmes avec le président, que j'aime beaucoup, mais j'ai fait un choix et il doit le comprendre. Pour le moment, je suis avec ma sélection pour les matches de qualification à la Coupe du monde 2010. Ce serait bien de trouver une solution avant la reprise du Mans, le 26 juin."