En attendant la reprise de l'entraînement et les nombreux matches amicaux qui attendent l'équipe parisienne durant le mois de juillet, PlanetePSG vous propose une rétrospective de la saison 2007/2008 avec un retour sur tous les évènements qui ont agité la vie du club au fil des mois. Deuxième volet avec la suite des performances sinusoïdales du club parisien et la crise qui pointe le bout de son nez...
Le contexte

divers/supporters_une_12.jpg" align="left"> Sortis d'un mois d'aout sans avoir acquis de certitudes sur leur jeu, les Parisiens partent dans l'inconnu avant d'aborder une rencontre charnière face à l'OM au Parc des Princes. Entre une équipe marseillaise en proie au doute et une formation francilienne revigorée par un succès au Mans, difficile d'accorder le statut de favori à l'une ou l'autre, d'autant que la forme du moment importe peu dans ce genre de confrontations.
Dans un Parc plein comme un œuf qui arborait un magnifique tifo, la réception de Marseille représentait l'évènement de la fin de l'été pour les supporters rentrés fraîchement des vacances. Une rencontre qui mobilisait pas mal de personnalités dont le président Nicolas Sarkozy qui inaugurait une première dans le genre en assistant à une rencontre de Ligue 1.
Les performances : Trop irrégulières

divers/psg-om-4763_diaporama.jpg" align="right"> Sur la pelouse, avec un Pauleta sur le banc côté parisien, les Phocéens débutaient bien mieux le match et ouvraient le score par Cissé. Mais Luyindula, d'une superbe tête retournée, égalisait peu de temps après. Parti sur un très bon rythme grâce à un Rothen en forme internationale, le « clasico » revenait ensuite à un tempo plus conforme à la Ligue 1 et l'ennui se faisait ressentir en seconde période. L'entrée de Pauleta enflammait à peine le Parc et le score en restait à 1-1 malgré des occasions de Digard côté parisien et Cheyrou côté marseillais...
Après la traditionnelle mini-trêve internationale, les hommes de Le Guen reviennent motivés à décrocher un résultat à Monaco. Ambitieux et déterminés, les coéquipiers de Rothen l'emportent de belle manière grâce à deux passes décisives du gaucher parisien pour Armand et Diané. Les quelques erreurs d'arbitrage (but d'Armand hors-jeu, non-expulsions de Perez et Menez) n'entacheront nullement ce beau succès arraché à l'énergie et qui amenait certains à rêver de haut de classement.

divers/ligue-1-rame_diaporama.jpg" align="left"> Mais la chute n'en sera que plus grande puisque peut-être trop suffisants, les Parisiens s'inclinaient face à
Bordeaux au Parc (0-2). Débutant pourtant bien, les joueurs de la capitale se faisaient surprendre sur un corner adverse mal dégagé, Clément n'étant pas bien aligné et remettant en jeu Micoud qui n'avait plus qu'à crucifier Landreau. Malgré une grosse domination en première période, les Parisiens ne concrétisent pas et se font surprendre au retour des vestiaires sur une mésentente entre Clément et Camara dans le rond central qui permet par la suite à Bellion d'enfoncer le clou. Le Guen va ensuite tenter un coaching à la « Fernandez » en changeant son système en 3-5-2 et en faisant entrer Pauleta, NGog et Gallardo. Mais les exploits de Ramé devant NGog et Pauleta (qui touchera du bois) empêcheront Paris d'espérer un retour et ce jour-là, le club établissait un record peu glorieux, signant le plus mauvais départ à domicile de l'Histoire du club. Ce ne sera que le début...Pour se refaire une santé, un déplacement à
Lorient en Coupe de la Ligue était proposé aux Franciliens. Dominateurs face à une équipe bretonne peu concernée, les Parisiens l'emportent haut la main grâce à un doublé de David NGog et une réalisation de Pauleta. Une rencontre qui n'apportera pas de grands enseignements mais qui révèlera le jeune NGog.

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L'ambiance
Toujours le même constat fin septembre où Paris rencontre toujours autant de difficultés chez lui alors que les performances hors de ses bases sont plus qu'honorables. Malgré quelques belles séquences de jeu, les hommes de Le Guen n'arrivent pas cependant à produire des prestations complètes et se contentent d'attaquer par à-coups. L'entraîneur parisien continue en coulisses de protéger son groupe mais ses joueurs ne parviennent pas malgré tout à se libérer. Et les évènements à venir ne vont pas les aider...