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PSG : Un économiste dissèque le cas parisien

Publié le 29 Janvier 2009 à 14h47 par Adrien Pécout
PSG : Un économiste dissèque le cas parisien
Ce jeudi, la version web du mensuel "So Foot" a mis en ligne un entretien avec Michel Desbordes, expert en marketing et en management du sport. Entre autres réjouissances économiques, ce spécialiste a disserté sur les turbulences administratives qui secouaient le navire parisien ces derniers temps...

Enseignant à l'université Paris Sud XI et à l'école de commerce ISC-Paris, Desbordes a fait de la gestion du PSG "un cas intéresant".

D'après lui, lorsqu'en avril 2006 Colony Capital a racheté le club à Canal +, les motivations de cette firme multinationale étaient aisément décryptables : "Colony Capital, c'est des gens qui investissent dans l'immobilier. Des gens qui vont vouloir retrouver leur mise. Ils sont venus au PSG pour le stade ; les joueurs et les résultats sportifs, ils s'en foutent (sic)".

En bon économiste, il reconnaît du reste que "le Parc des Princes, c'est un actif intéressant. Même s'il appartient à la ville de Paris, les négociations peuvent se faire pour entamer un système de concession. Imaginez le Parc rénové avec un centre commercial en dessous, c'est une mine d'or", lâche -t-il.

Quant au conflit d'intérêt entre Sébastien Bazin (président de Colony Capital Europe) et Charles Villeneuve (président du PSG... jusqu'au 3 février prochain), il estime que "la reprise en main" du premier nommé expose les soucis de rentabilité de Colony. A ce titre, l'éventuelle montée en grade de Bazin serait loin d'être néfaste : il considère en fait "le modèle du Président-actionnaire" comme "un modèle sain pour un management judicieux d'un club de foot". Avant de recourir à un exemple aussi connu que controversé dans la sphère du football : le fonctionnement du président lyonnais Jean-Michel Aulas, à la tête de l'OL depuis 1987. "Ce qui explique que Lyon fonctionne, c'est qu'Aulas investit son propre argent", devise-t-il.

L'embrouillamini parisien explore des champs d'interrogation qui, en majeure partie, réfèrent à des domaines extra-sportifs. D'où la nécessaire intervention d'observateurs tels que Michel Desbordes. Pour autant, est-ce à dire qu'il s'agit d'un futur cas d'école... de commerce ?

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