Souffrant d'une légère élongation, Claude Makelele a tenu à rassurer : il pourra jouer ce week-end le match face à Marseille. "Nous avons mis un programme en place avec l'entraîneur. J'ai des petites douleurs depuis trois semaines. On essaye de gérer ça pour que je puisse jouer ce week-end. Je souffre d'une petite élongation que je traîne depuis trois semaines. Ce n'est pas si grave et cela me permet de jouer le week-end", a-t-il détaillé.
La présence du capitaine devrait servir au Rouge et Bleu grâce à l'implication qu'il a dans son rôle de leader. "Je n'ai pas toutes les cartes en main. Je reste un être humain et un joueur avant tout. Je suis content de la manière dont le groupe a pris conscience de certaines choses. C'est important pour la suite." Un plus mental qui ne sera pas de trop pour battre le rival marseillais.
Même s'il est en fin de carrière, l'ancien de Chelsea a affirmé qu'un PSG-OM est bien le genre de rencontre qui motive. Selon lui, le groupe parisien devra se donner à fond pour espérer quelque chose. "A nous de faire mieux que ce qu'on réalise depuis le début de saison. Il faut faire en sorte d'être à 200 %." Pour être dans de bonnes dispositions, les Rouge et Bleu se mettront au vert plus tôt que d'habitude. "C'est une bonne chose, a expliqué le natif de Kinshasa. J'ai toujours adhéré à ce concept-là. Cela permet aux joueurs d'entamer le match deux jours avant, dans la tête. Un match se prépare toute la semaine. C'est ce qui fait que les joueurs deviennent très professionnels et pensent davantage à leur boulot." C'est donc une bonne initiative qui devrait permettre de ne pas ressentir la pression.
Même si battre les Olympiens serait bon pour le moral du club et des supporters, cela ne serait pas suffisant pour l'ancien Madrilène. L'équipe de la capitale doit être ambitieuse pour changer la situation actuelle, que les joueurs vivent mal. "Nous avons le temps de nous rattraper. Mais nous en avons vraiment besoin. La plupart des gens pensent que nous vivons bien la situation. Au contraire, on la vit très mal. Nous sommes obligés de faire profil bas et de continuer à bosser jusqu'à la fin de la saison", a-t-il conclu.
