Publié le 29 Septembre 2003 à 19h17 par Mathieu (KOB)
Au terme d'un match sérieux et appliqué, les parisiens s'offrent un troisième succès de rang face à une équipe auxerroise sans doute fatiguée par son match de coupe d'Europe trois jours auparavant. Dix-septième au terme de la cinquième journée, le PSG pointe désormais à un tout petit point de la troisième place. Résumé...
En plein doute au moment de recevoir Toulouse il y a deux semaines dans le match de la peur, c'est fort de ses deux victoires successives et revigoré par une confiance et un état d'esprit retrouvés à Guingamp, que le PSG reçoit Auxerre, au parcours quasi similaire dans le championnat (deux victoires et un nul à Lyon lors des ses dernières sorties après un début difficile). Comptant tout deux dix points à l'entame de ce match, le vainqueur, si vainqueur il y a, verra ses ambitions revues à la hausse.
Paris l'a bien compris et entame ce match de la meilleure façon possible. Il semble que les débuts de match soient la meilleure période des parisiens, puisque ce fut déjà le cas face aux toulousains. Malgré un premier tir d'un Cissé esseulé en pointe, les parisiens jouent haut et récupèrent beaucoup de ballons. Le pressing initié par le duo Cana-M'Bami se montre très efficace et c'est tout le collectif parisien qui en tire profit, et notamment le flanc droit de l'attaque ou l'association Mendy-Fiorèse va en s'améliorant. Et finalement c'est Pauleta qui profite de ce bon travail pour inscrire son troisième but en bleu et rouge. Premier tir cadré, premier but, une équipe combative, un public aux anges, la soirée s'annonce fructueuse. Et Auxerre va mettre une bonne demi heure pour relever quelque peu la tête. Le pressing parisien bloque toutes les velléités bourguignonnes, même si dans le même temps les occasions parisiennes se font rares, malgré les efforts d'un Benachour très mobile et offrant beaucoup de solutions. Paris a trouvé du liant, en attendant le retour de Boskovic. En fin de première mi-temps Sirieix, bien lancé par Cissé, fait passé un gros frisson aux 39777 spectateurs, mais Alonzo rassure les supporters parisiens d'un bel arrêt. Ce dernier, appelé de dernière minute après la nouvelle blessure de Létizi, rassure également ses coéquipiers en s'imposant sur les coups de pied arrêtés. A la mi-temps, les parisiens rentrent au vestiaire sous les ovations d'un public, qui ne s'était pas fait entendre autant depuis bien longtemps. Sans avoir été exceptionnels, les parisiens ont fait preuve de beaucoup de maîtrise, et d'une confiance qui se faisait rare ces derniers temps.
Au retour des vestiaires, la donne est toute autre. Les onze parisiens dépassent de plus en plus difficilement le milieu de terrain, reculent de plus en plus et laissent aux auxerrois la charge de faire le jeu. Les ajaistes, jamais aussi forts que lorsqu'il s'agit de jouer en contre, se voit donc dans l'obligation de mener le jeu. De la sorte, Paris s'expose moins aux ballons en profondeur et aux courses de Cissé dans le dos. On regrettera peut être le fait de ne pas parvenir à mener le jeu à domicile, mais sachons être patient. Tout ne peut être changé en un coup de baguette magique. Et finalement, la frappe lointaine de Tainio aura été le seul danger pour une défense bien regroupée. Benachour et surtout Ogbeche auront eu l'occasion d'assurer une fin de match tranquille, mais le nigérian est toujours aussi maladroit dans les uns contre un. Les dernières minutes sont tendues, et l'ultime coup franc à l'entrée de la surface carrément stressant. Au final, Auxerre, emmené par un grand Mexès, repart de Paris sans point, mais avec sans doute une impression d'impuissance face au bloc de la capitale. De bonne augure avant un déplacement autrement plus compliqué du côté de Sochaux...
