Déçu mais pas abattu, Antoine Kombouaré veut remobiliser ses troupes.
"Si on avait pris ce but en début de match, cela aurait été tout aussi cruel. Sur une faute que l'on n'imagine pas avoir une grande conséquence, on se prend un coup franc très bien frappé par Obraniak et la balle va se loger en pleine lucarne. On perd cette finale comme ça. La déception est énorme pour les joueurs, les supporteurs et nos familles. Dans ces moments-là, tout est cruel. Ce qui est important, c'est d'avancer. En ce moment, le calendrier est démentiel. On joue tous les trois jours mais il faut faire avec. (...) Nous, désormais, l'objectif est de se remobiliser tout de suite, de repartir de l'avant. (...) On est déçus, très frustrés, mais comme on a la chance de pouvoir rejouer dans quatre jours, il faut -je le répète- vite repartir de l'avant. On ne peut compter que sur nous. Il faut panser les plaies. On est pas là pour se lamenter sur notre sort. Le propre des grands champions, c'est de relever la tête immédiatement et repartir au combat. Nous devons être capables d'arracher une victoire après une défaite. (...) On a la chance d'aller arracher quelque chose de fantastique. Il faut se parler, ne pas hésiter à se serrer les coudes. C'est dans ces moments-là que l'on doit montrer que l'on forme une famille. Dans trois jours, on a un match très important (à Bordeaux) et la consolation pour mes joueurs c'est d'aller chercher la Ligue des champions."
Malgré une nouvelle désilusion, Robin Leproux croit à une qualification en Ligue des Champions.
"On est évidemment déçu. Le match s'est joué à pas grand chose et j'ai senti que cette équipe de Lille nous craignait. Je nous sens capables d'aller chercher la Ligue des champions. Ce groupe a encore faim. Si on est capable de battre Lille, on doit être capable de battre Bordeaux. C'est ce qu'on s'est dit avec Antoine (Kombouaré, ndlr) et les joueurs dans le vestiaire. On doit se refaire le moral mais on n'a pas le droit de baisser la tête quand on est au PSG."