A la fin de la première séance d'entraînement de la saison (et sous l'ère QSI), Antoine Kombouaré a assuré jeudi en conférence de presse qu'il ne voyait pas d'un mauvais oeil la venue de Leonardo au poste de directeur sportif.
"Leonardo? C'est un plus, a-t-il réagi. J'en ai besoin pour faire le lien entre le staff, le sportif et les actionnaires. Il sera un élément important. Si demain une personne arrive, on se mettra autour d'une table et on mettra en place un fonctionnement pour le bien du PSG. (...) On ne s'est pas du tout parlé. Je n'ai pas joué avec mais contre lui. Si c'est lui qui est nommé, on sera dans le travail tous les deux."
Mais l'ancien défenseur, qui a traversé des moments difficiles dans la capitale en 2009-2010, est surtout excité à l'idée de diriger une équipe composée de grands joueurs. Le rêve pour tout entraîneur. "Avec l'arrivée d'un nouvel actionnaire, c'est forcément différent, a-t-il commenté. Il faut tenir compte de ça. Je prends acte. Moi, je suis entraîneur. Tout simplement. Pour le PSG ce sont d'énormes moyens qui arrivent, et des gens très ambitieux qui veulent apporter un plus. On espère l'arrivée de très bons joueurs pour pouvoir constituer une grande équipe (...) J'ai attendu beaucoup de temps pour en arriver là."
L'objectif du club cette saison est de terminer sur le podium en championnat, pour (enfin) jouer la C1. "A court terme, (l'objectif) est de participer à la Ligue des Champions. Il y a les moyens, l'envie. En fonction des joueurs que l'on aura, on pourra déterminer les objectifs. C'est une chance fantastique qui est donnée aujourd'hui d'avoir une équipe capable de rivaliser avec Marseille, Lyon. Pour le PSG, c'est un gros plus. La saison dernière, on a fait ce qu'on a pu, avec les moyens du bord. Alors forcément si on a des moyens plus importants je serai très content."
Enfin, le coach francilien a réaffirmé lors de cette reprise très médiatique qu'il était "le patron de l'équipe" et qu'il avait été "conforté" par le nouvel actionnaire majoritaire. Message reçu cinq sur cinq.