Le jeune olympien, devenu en très peu de temps une pièce maîtresse de son équipe, s'avoue, dans les colonnes de France Football, très impatient de participer à cette rencontre : "C'est le premier match qu'on regarde quand tombe le calendrier. Le Marseillais qui dit le contraire, il ment! C'est encore plus extraordinaire au Vélodrome. C'est un moment puissant."
Ayew fait donc preuve d'enthousiasme à l'approche de ce match, comme d'ailleurs beaucoup dans l'Hexagone, aussi bien joueurs que supporters. Pour autant, le sudiste ne perd pas le Nord et n'oublie pas de mettre un petit coup de pression sur ses futurs adversaires : "Un Clasico, ça se gagne, quelle que soit la manière. On joue pour nous, pour la ville, pour tout un peuple. Comme nous en début de saison, les Parisiens peuvent aussi connaître une crise. Après au classement, il ne faut pas se focaliser sur le PSG. Comme l'OM, il est maintenant dans l'obligation de gagner. Il va avoir plus de pression sur le dos. On va voir comment les Parisiens vont la gérer et la supporter", a lancé l'international ghanéen.
La température autour de ce match commence donc à monter, doucement mais surement, et avouons-le, ce n'est pas pour nous déplaire.