Le Brésilien s'est tout d'abord confié sur les modalités de son arrivée au club. Convaincu par le projet des Qataris, Leonardo a avoué avoir conclu son retour dans le club parisien dans la hâte : "Mon arrivée au PSG n'était pas prévue, c'est arrivé peut être trop vite, j'avais des projets à l'Inter ou j'étais bien. Le premier contact était un « non » net. Ce n'était pas possible. Mais le projet de Paris, c'est ce que j'ai toujours rêvé faire".
Face aux inquiétudes de Luis Fernandez concernant une certaine perte d'identité, Leonardo a peiné à offrir une réponse satisfaisante mais il a toutefois évoqué un club "patrimoine d'une ville, de ses supporters".
Au sujet de « l'affaire Kombouaré » et des nouvelles prétentions de l'équipe, Leonardo s'est voulu rassurant et confiant : le projet initial de construire avec l'entraîneur kanak cette saison est toujours en vigueur. L'ancien entraîneur de l'Inter a ainsi déclaré : "Nous n'avons jamais pensé faire signer Ancelotti maintenant. Je cherche simplement à construire un réseau. Antoine reste entraîneur et si l'on perd à Marseille, il le restera. On a choisi de rester avec lui et on va grandir avec lui. Pour le moment on est premier, alors on souhaite être champion. Maintenant, si on ne finit pas premier à la fin de la saison, on ne va pas se tuer".
Sur le plan européen, les ambitions du PSG se veulent à nouveau dignes d'un club de grande envergure. Le nouveau Paris sera bâti pour être un compétiteur sérieux dans les compétitions européennes à l'image de Manchester, du Real Madrid ou de l'Inter Milan : "L'idée, s'est d'avoir une équipe compétitive en Europe d'ici 4,5 ans. On veut faire la Champion's League pour... la jouer. Beaucoup de gens veulent aujourd'hui venir jouer au Paris Saint-Germain. Désormais, le PSG ne doit plus être un tremplin mais un aboutissement" a annoncé Leonardo.
La pression et les rumeurs ? Pas un problème pour le Brésilien qui s'en amuse volontiers et souhaite en tirer la sève nécessaire à un club ambitieux : "Le groupe n'est pas influencé par les rumeurs. Mais les rumeurs montrent que le PSG a intégré le circuit des grosses écuries. Aujourd'hui on parle du PSG un peu partout et ça me fait plaisir".
Au sujet du prochain mercato, le directeur sportif du club parisien s'est également exprimé sur les joueurs ciblés et a choisi de tuer dans l'œuf certaines rumeurs : "Je n'ai jamais appelé Vagner Love, aujourd'hui, il n'y a pas de contacts, tout comme avec Hazard. Au sujet de Backham, j'ai de bons rapports avec lui et je pense qu'il peut apporter sur le terrain et en dehors par rapport à ses qualités personnelles et à son expérience. Il y a des possibilités de le faire venir, mais je ne sais pas encore ce qui peut arriver". Sur les dossiers Kaka et Balzaretti, Leonardo est en revanche resté beaucoup plus évasif, refusant en effet de trop en dire davantage.
Questionné sur sa politique de recrutement « italienne », le Brésilien a tenu à rappeler que ces choix étaient surtout motivés par les réalités du marché : "Recruter un joueur comme Neymar ou Ganso, c'est difficile. Le championnat brésilien s'est renforcé. Recruter en Italie, c'est plus facile, ils sont en difficulté et veulent vendre. Aujourd'hui, c'est impossible de prendre des joueurs en Angleterre ou en Espagne".
Au sujet des départs, celui annoncé de Mevlüt Erding ne paraît pas envisageable dans l'immédiat : "Nous avons tout fait pour qu'il reste avec nous" rappelle en effet Leonardo.
