Publié le 28 Novembre 2011 à 21h02 par Loic Uhmann
Daniel Riolo a commenté sur son blog la prestation calamiteuse du Paris Saint-Germain au stade Vélodrome ce dimanche. Du quatuor offensif à Jallet, le journaliste n'a pas manqué d'adresser quelques tacles.
D'après Riolo, cette victoire olympienne s'est dessinée à travers le mental des joueurs mais également la stratégie mise en place par Didier Deschamps. "Si l'état d'esprit, le mental est l'élément le plus important de ce type de match, alors l'OM a parfaitement abordé la rencontre. Avec un milieu Diarra/M'Bia, l'objectif était clair, serrer cette zone de jeu et imposer un combat [...] Résultat, si Sissoko est à la hauteur, Matuidi n'existe pas. Englué dans cette bagarre, les lignes sont coupées [...] Le quatuor offensif du PSG est transparent. Jamais il n'a été aussi éteint cette saison. Deschamps a donc très bien réussi son coup. Et comme l'OM dispose aussi de bons joueurs, Rémy s'est à nouveau illustré au milieu d'une défense absente."
Dès lors, que fallait-il faire pour inverser la tendance ? Rien d'après Riolo, car le courant de ce match ne pouvait tout bonnement pas être modifié : "La réflexion pré-seconde période est que Kombouaré n'a pas de plan B. Mettre Bodmer au milieu ? Oui, mais c'est certainement ce qu'attend Deschamps pour pouvoir placer des contres. Mais changement ou pas, il semble vite évident que Paris ne reviendra pas dans ce match. Mentalement, ils n'y sont pas. C'est même souvent pathétique. Les Parisiens sont étouffés par la densité physique imposée par les Marseillais. Un match de ce genre se gagne surtout avec la tête, le caractère. Or, les Parisiens mangent trop souvent la pelouse", a-t-il analysé avec lucidité. Le PSG est bel et bien passé à côté de son match, tant d'un point de vue défensif qu'offensif. Les statistiques en témoignent avec aucun tir cadré.
Pour finir, il a estimé que cette défaite pourrait sonner le glas de Kombouaré : "Quand Pastore et Gameiro sortent, ça sent l'échec total. Le match qui laissera des traces difficiles à estomper. La supériorité de l'OM n'est pas contestable, pire elle n'est pas contestée. Les traces ? Je pense à celles avec lesquelles va devoir vivre désormais Kombouaré. Solide jusque-là, il est fort possible qu'il ne se relève pas après cette claque. De l'autre côté, les simples d'esprits qui critiquent Deschamps vont-ils enfin comprendre ? Dernière chose : dans le couloir, au début du match, Jallet visiblement heureux de revoir Morel affichait un large sourire. Il devrait savoir qu'on ne rigole pas comme ça avant un tel match. C'est un aveu de faiblesse criant."
