Un peu de répit. Voilà ce qu'a gagné le PSG suite à son succès face à Auxerre dimanche (3-2), qui met fin à trois défaites consécutives toutes compétitions confondues. Pas forcément convaincants, les Parisiens ont été dans la lignée de ce qu'ils montrent cette saison à domicile. Une somme d'individualités qui a su faire la différence sur quelques actions et une défense régulièrement mise à contribution en raison d'un bloc pas assez compact. Nenê et Menez sont les principales satisfactions, quand Gameiro et Pastore se sont montrés plus discrets.
Homme du match :
Nenê (7.5) : Le Brésilien fut l'homme par qui tous les ballons sont passés. Joueur le plus régulièrement sollicité, lors des sorties de balle de l'équipe, afin de mieux relancer, il provoqua pas mal de fautes adverses et joua un rôle déterminant dans ce succès. Frappant d'abord sans succès sur le poteau (48e), il distribua une passe décisive à Ménez, avant de se muer en buteur en transformant un penalty qu'il avait provoqué (87e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (5.5) : Pas vraiment fautif sur le premier but, où il détourna une première frappe d'Oliech , il fut fusillé sur le deuxième. A son crédit, une frappe d'Alain Traoré détournée (24e).
Jallet (5.5) : Il eut le mérite d'ouvrir le score, grâce à une frappe déviée (52e). Mais son travail principal étant de défendre, il laissa pas mal d'espaces sur son côté et afficha une certaine fébrilité.
Camara (5.5) : Un match un peu bizarre du défenseur parisien qui alterna le bon et le moins bon. Notamment coupable d'un duel perdu face à Le Tallec, qui arma un coup de tête au-dessus (68e).
Sakho (6) : Plutôt solide, il dévia juste la frappe d'Oliech qui trompa Sirigu (59e). Un peu moins serein qu'à l'accoutumée.
Tiéné (4) : Comme son homologue du côté droit, il participa pas mal offensivement, avec toujours cette entente avec Nenê, mais fut souvent dépassé par Oliech notamment. Fautif sur les deux buts en laissant filer le Kenyan, puis en provoquant le coup franc amenant le 3-2. Un latéral gauche, et vite !
Sissoko (6) : Sa puissance physique est un atout indéniable et il sut s'en servir dans l'entrejeu. Bien accompagné par Matuidi, il dut faire davantage d'efforts après l'entrée de Bodmer à ses côtés. Tenta des percées sans succès.
Matuidi (5.5) : 40 bonnes minutes où il eut la faculté de se glisser dans les intervalles mais il céda rapidement sa place pour une lésion à la cuisse. Remplacé par Bodmer (5.5), encore plus intéressant dans le liant milieu-attaque. Mais s'il fut plus impliqué défensivement, il laissa trop d'espaces dans un secteur clé.
Ménez (7) : Alors oui, il peut agacer mais ses statistiques parlent pour lui. Agaçant en première période, il se montra décisif en seconde. Tout près d'être double passeur décisif, avec les échecs incroyables de Pastore et Nenê, il récidiva et connut plus de réussite avec un bon coup d'œil pour servir Jallet sur le premier but. Puis de la lucidité en reprenant victorieusement un centre de Nenê face à Sorin. Plus dangereux à droite que quand il passa à gauche.
Pastore (5) : Un peu mieux en jambes, l'Argentin participa plus au jeu et se permit même parfois de tacler, preuve d'un plus gros investissement. A son crédit, une tête au-dessus (8e), une grosse occasion où il frappa sur le gardien (46e), et un bon relais pour Nenê sur le deuxième but parisien. Il oublia cependant Gameiro sur une belle occasion en toute fin de match.
Gameiro (5) : Peu servi dans de bonnes conditions, il peina à exister dans cette rencontre même s'il balaya tout le front de l'attaque pour proposer des solutions. A l'heure qu'il est, il attend toujours d'ailleurs que Pastore le serve sur cette action de la dernière minute...
Kombouaré (5) : Vivement discuté par des médias en quête de buzz, alors que les rumeurs faisant état d'un départ du Kanak avant la trêve sont farfelues, l'entraîneur parisien a aligné une nouvelle charnière par rapport au match précédent et privilégié l'option Jallet, plus offensive que Ceará, en latéral droit. Des choix peut-être discutables mais le résultat lui donne finalement raison...
