Ça n'est pas une grande surprise, le journaliste du Canal Football Club a été déçu par ce qui était annoncé comme le choc de cette journée : "On attendait un sommet. On a eu droit à un match médiocre et décevant. Ce PSG-Lille, le champion de France l'aurait sans doute gagné sans un grand Sirigu. En seconde période, on a vu la différence entre une équipe de foot et une équipe de... de rien du tout."
Pierre Ménès met en avant les difficultés parisiennes a jouer en équipe : "Une équipe avec six mecs qui défendent, trois qui tricotent et un qui attend. Et celui qui attend, c'est Gameiro. Alors OK, il goinfre une grosse occase sur la belle ouverture de Pastore. Après son contrôle poitrine, il se précipite, choisit la mauvaise surface de pied et ne cadre pas. Mais bon, après le repos, il n'a pas été servi une seule fois alors qu'il était très souvent en position de l'être. Et on ne peut pas demander à un attaquant de faire du 100%. Alors pour le coup, ce but aurait changé la physionomie du match, car ça aurait permis à Paris de profiter des espaces qui se seraient créés."
Sur son blog, le journaliste natif de la capitale, a ensuite jugé certains joueurs de la capitale : "Après une première mi-temps moyenne, le LOSC a pris le contrôle des opérations en seconde, au moment où les individualités parisiennes commençaient à s'éteindre à petit feu. Nene n'a pas été décisif, mais il a eu le mérite de se battre comme un chien sur tous les ballons. J'ai trouvé Pastore plutôt pas mal avant le repos, avant de disparaître de la circulation après. Quant à Ménez... Il est juste exaspérant quand il joue comme ça, la tête dans le guidon sans voir personne."
