D'entrée, il évoque son départ avec le PSG : "À peine arrivé, j'ai commencé à jouer. J'ai fait des matches, je pense, où j'ai été bon et d'autres, c'est vrai, où je ne l'ai pas été. Quand on change de club, il faut une période d'adaptation. Le plus important, c'est que je n'ai pas changé d'état d'esprit, que je continue de travailler fort."
Souvent critiqué sur son jeu un peu dur, ce qui provoque beaucoup de fautes, le capitaine uruguayen tient à s'expliquer : "Je dois m'adapter au football français qui a ses propres caractéristiques. Et le public doit se faire à ma façon de jouer. Chez nous, en Uruguay, on a la passion, «la garra» (la rage de vaincre). Moi, je suis un joueur loyal, professionnel, je donnerai ma vie pour l'équipe. (...) En me voyant jouer de façon aussi physique, les gens ont cru que j'étais malintentionné. Mais ce n'est pas le cas."
Visiblement très ambitieux et motivé, le défenseur a fixé les grandes lignes de cette saison. "Cette année, au PSG, est une année de transition, et c'est une année très, très difficile. Pour les joueurs, pour tout le monde ! Le public est exigeant, la presse est exigeante, les adversaires veulent tous nous battre. Et pourtant, nous avons pris l'engagement d'amener cette équipe au titre" a-t-il affirmé.
Enfin, concernant Carlo Ancelotti, Diego Lugano reconnait avec humour que, malgré son statut international incontesté, des progrès restent à faire en matière linguistique. "On sait qu'il a l'habitude de travailler à un très haut niveau. À l'entraînement, c'est aussi différent. Tu as trois mots en français, trois en anglais, trois en italien, trois en espagnol (rires), c'est incroyable... Mais le plus incroyable, c'est que tout le monde comprend" a-t-il plaisanté.