Licencié en octobre 2006 du Paris Saint-Germain, Dhorasoo évoque rarement le club sans le tacler. "Les ingrédients sont inversés. En général, c'est l'Histoire d'un club qui fait que de grands joueurs viennent. Aujourd'hui, le PSG a un entraîneur, un directeur sportif un peu glamour, beaucoup d'argent et un stade de foot. Mais il n'a rien d'autre. Ce club n'a pas d'histoire. Avec ces quatre ingrédients, le PSG peut attirer des joueurs de second choix ou alors Paris est un second choix pour les grands joueurs. Peut-être que plus tard, ça deviendra un club de premier choix. Mais honnêtement, moi si demain j'ai le choix entre Barcelone, le Real Madrid ou le PSG et ses millions, j'irais toujours au Barça ou au Real." S'il semble évidemment difficile pour le PSG de pouvoir déjà lutter face aux deux géants espagnols, affirmer que ce club n'a pas d'histoire s'avère grotesque.
Il s'est montré beaucoup plus dithyrambique à l'égard d'Ancelotti, qu'il a connu le temps d'une saison (2004-2005) du côté de l'AC Milan : "Il va apporter son expérience mais surtout sa sérénité. Les joueurs sont payés très cher pour être stressés. Lui, il est payé très cher et reste très serein. Il va apporter du calme dans ce club. Avec lui, j'ai perdu trois fois de suite avec le Milan. Le lendemain, c'était tout calme. Ensuite, on partait gagner un match 4-1 dans l'enfer de la Catane, puis à Lecce. C'est un mec qui ne panique pas. C'est la force des grands entraineurs", a-t-il déclaré.