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L1 PSG : OM : Ménès - "Paris Sans Convaincre"

Publié le 09 Avril 2012 à 13h06 par Raoul Sanchez
L1  PSG : OM : Ménès -
Un réalisme meurtrier, une tactique « italienne », le style du PSG hier soir ne semble pas avoir plu à tout le monde. Pierre Ménès est sans aucun doute de ceux-là. Pour lui, le Paris Saint-Germain n'a définitivement pas convaincu.

Sur son blog, le journaliste ne s'est pas fait prié pour accabler le club parisien de ses traits : "PSC : Paris Sans Convaincre. Je suis désolé, mais hier soir au Parc, la meilleure équipe sur le terrain n'était pas celle qui a finalement pris les points. Si l'OM n'était pas au cœur d'une série jamais vue dans l'histoire du club depuis 50 ans, il aurait obtenu le nul. Si cette équipe n'avait pas le moral totalement dans les chaussettes, elle aurait même pu s'imposer au Parc". L'OM a certes montré une belle combativité, il n'empêche, l'équipe phocéenne a été bien trop brouillonne dans la zone de vérité pour espérer repartir avec quoi que ce soit du Parc des Princes.

L'analyse proprement dite du match est sans doute plus lucide : "En fait, Paris a joué les 20 premières minutes. Le temps d'ouvrir le score après une grosse période de pression sur la défense olympienne. Après ça, plus rien ou presque. Après le but, les Parisiens se sont aussitôt mis sur le reculoir et ont laissé l'OM prendre le contrôle du match et se créer des opportunités". Les hommes de Carlo Ancelotti ont cependant affiché une belle solidité défensive, ce qui était loin d'être le cas sur les matches précédents.

En ce qui concerne la course au titre de champion, Pierre Ménès s'aligne désormais sur l'avis quasi-unanime des spécialistes : Montpellier est l'équipe la mieux positionnée pour remporter le championnat : "Alors certes, le contexte n'était pas facile pour Paris, mais dans la prestation du PSG rien ne m'a convaincu : ni la rigueur défensive, ni les transmissions, ni l'animation. Paris prend 3 points et recolle au leader montpelliérain. Mais honnêtement, sur ce qu'on voit depuis quelques semaines, les certitudes sont plus affirmées dans l'Hérault que dans la capitale".

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