Equipe du PSG : Sirigu - Jallet (cap.), Alex, Bisevac, Tiéné (Armand, 82e) – Bodmer, Motta, Matuidi – Pastore, Ménez (Hoarau, 78e), Nenê (Gameiro, 86e).
Paris a enfin fait le spectacle !
Et dire qu'au vu de la composition d'équipe alignée sans véritable attaquant, beaucoup imaginaient voir un PSG encore défensif et n'ayant que la volonté d'opérer en contre. Il n'en a rien été. Sous un beau soleil printanier, le Parc des Princes a vécu une bien belle fin d'après-midi avec une équipe parisienne séduisante offensivement et toutefois en difficulté par bribes défensivement. Mais cette victoire 6-1 (le plus gros écart depuis un PSG-Montpellier en février 2004) a permis aux Parisiens de combler leur retard au goal-average par rapport à Montpellier. Il y a toujours deux points d'écart avec le leader héraultais mais si le club de la Capitale réussit à être aussi sérieux dans le jeu pour les cinq derniers matches restants, on peut douter qu'il ne sera pas loin d'atteindre son objectif.
Le visage montré par Paris est celui qu'on attendait depuis si longtemps. Une équipe qui se repose sur des individualités mais tout cela au bénéfice du collectif. Les Parisiens ont eu la volonté de jouer court de derrière et affiché quelques belles séquences collectives autour d'un Motta précieux et un Pastore de retour en forme. Les deux hommes sont d'ailleurs à l'origine de l'ouverture du score en combinant à merveille pour permettre à l'Argentin de marquer du gauche (1-0, 6e). L'égalisation de Maïga, suite à un long ballon de Martin mal jugé par Sirigu (1-1, 12e), ne freinera pas le festival parisien qui se poursuivait sur coup de pied arrêté par un coup de tête victorieux de Motta consécutif à un coup franc de Nenê (2-1, 25e).
Maïga avait juste auparavant frappé le poteau (21e), mais les Parisiens se procuraient bien plus de situations que leurs adversaires. Et Ménez concluait de belle manière cette première période en reprenant un centre de Tiéné, magnifiquement lancé par Pastore (3-1, 44e). Sonnés, les Sochaliens ne répondaient plus et prenaient le bouillon en seconde période. Nenê se réconciliait avec le public parisien, après son match très mitigé à Auxerre, et inscrivait même un doublé suite à deux passes décisives de Jallet (4-1, 55e puis 5-1, 60e). Ancelotti décidait alors de faire entrer Gameiro et Hoarau et Paris finissait dans une sorte de 4-4-2 en losange avec Pastore à la baguette. L'Argentin achevait son match en distribuant une offrande pour Armand, autre entré en jeu, qui concluait le festival (6-1, 90e+2).
Tout un symbole pour le plus ancien joueur de l'équipe qui marque ce sixième but parisien. Un but qui pourrait couter cher lors du compte final...
Paris va se remettre à espérer, Lille en ligne de mire
Quel spectacle. Paris a de nouveau montré qu'il était plus à l'aise pour attaquer que pour défendre. Dans cette configuration en 4-3-2-1, on pensait pourtant les Parisiens armés pour être solides. Mais ils ont connu quelques frayeurs en première période dont n'ont pas su profiter les visiteurs. Qu'importe. Le spectacle a été au rendez-vous et tout le monde a été au niveau même si l'arrière-garde parisienne a parfois donné des frissons. Pastore est à l'origine de trois des six buts, quand Nenê a signé une passe décisive et deux buts, arrivant à un total de 16 buts en Ligue 1. Ménez a été virevoltant même s'il a connu du déchet dans son jeu. Au milieu, le trio Matuidi-Motta-Bodmer a été complémentaire et le retour de Sissoko promet d'être intéressant.
Le Franco-Malien sera justement de retour pour le match à Lille dimanche prochain. Un de ces rendez-vous charnière qui sera forcément décisif pour la conquête du titre. Pendant que Montpellier aura un autre match difficile à Toulouse, les Franciliens auraient vraiment une bonne idée de réaliser un coup dans le Nord....