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L1 PSG : OM : Notes > Ibrahimovic et les autres...

Publié le 08 Octobre 2012 à 14h15 par Ted75
L1  PSG : OM : Notes > Ibrahimovic et les autres...
Le constat est simpliste, d'autant qu'il a également été peu en vue dans le jeu, mais Zlatan Ibrahimovic a sauvé Paris d'une désillusion. Avec ses deux buts, il a permis d'aller chercher un nul précieux au Vélodrome. Mais la prestation parisienne est à oublier. Sans envie, ni agressivité, les joueurs de la capitale sont passés à côté pour la deuxième fois de la semaine. Cette fois-ci, ils sont allés chercher quelque chose...

Homme du match :

Ibrahimovic (7) : Il était attendu après deux matches insipides. Et le grand Zlatan a répondu de belle manière avec deux buts de classe. Une aile de pigeon pour devancer N'Koulou sur un corner et tromper Mandanda (23e), puis un coup franc surpuissant aux 30 mètres (25e). A son actif également une frappe au-dessus (73e). En dehors de cela, le Suédois a encore paru timoré dans le jeu avec plusieurs pertes de balle (2e, 8e, 27e, 55e, 78e).

Reste de l'équipe :

Sirigu (5.5) : Pas irréprochable sur le premier but de l'OM et la frappe croisée de Gignac (17e), il s'est bien détendu ensuite pour repousser une frappe de Kaboré avec un rebond vicieux (35e). Pas beaucoup de travail par ailleurs.

Jallet (4) : Le capitaine parisien est loin d'être exemplaire. Pris en défaut par Gignac sur le premier but (17e), il a multiplié les mauvais centres et n'a pas vraiment respiré la sérénité dans son couloir.

Alex (4) : Concède le corner qui amène le deuxième but et a souvent été dépassé par la vivacité des Marseillais. Il laisse Ayew reprendre de la tête un centre d'Amalfitano (54e) et a paru globalement emprunté.

Thiago Silva (6) : S'il se fait crocheter d'entrée par Gignac (4e), le Brésilien n'a pas mis beaucoup de temps à entrer dans son match. Il a brillé par sa science du placement, interceptant bon nombre de ballons chauds. Averti pour une faute sur Amalfitano et auteur d'une tête cadrée mais sans danger sur corner (44e).

Maxwell (5) : Une bonne intervention devant Valbuena (8e) mais une mauvaise passe entraîne le premier but marseillais en contre. Il est passé milieu gauche en fin de partie.

Verratti (4) : Après Porto, le milieu italien a encore rencontré des difficultés. Le physique semble ne plus suivre pour le petit numéro 24, bien pris au marquage par les Phocéens. Averti pour une grossière faute sur Valbuena (40e) et rapidement remplacé par Armand (58e), positionné latéral gauche.

Chantôme (5) : Pris dans le combat et coupable de pertes de balle, il a attendu la seconde période pour se montrer un poil plus convaincant quand le marquage adverse s'est fait moins intense. Il lâche le marquage de Gignac sur le deuxième but marseillais.

Matuidi (6) : Toujours efficace au pressing, il a encore avalé les kilomètres et a même semblé plus à l'aise en sentinelle, poste qu'il a occupé après l'heure de jeu.

Pastore (2.5) : Fantomatique, l'Argentin passe encore une fois à côté d'un grand rendez-vous. De multiples pertes de balle (5e, 11e, 20e, 31e, 34e) ainsi que des transmissions manquées (8e, 9e, 11e, 31e, 45e+1) ont couronné les 45 minutes qu'il a passées sur la pelouse du Vélodrome. A son actif deux frappes non cadrées (10e, 38e). Il provoque juste le coup franc du deuxième but. Remplacé à la pause par Gameiro (4), trop tendre dans les duels et qui loupe une belle occasion (53e).

Ménez (4.5) : Il s'est bien démené et aurait pu signer trois passes décisives si ses partenaires n'avaient pas été maladroits (38e, 53e, 73e). Il a rencontré plus de difficultés quand il est passé meneur de jeu, puis milieu droit en seconde période. Remplacé par Van der Wiel (74e).

Ancelotti (3) : L'Italien est têtu. Son système en 4-3-1-2 aurait pu marcher s'il avait à sa disposition un vrai meneur. Ce que ne sont ni Pastore, ni Ménez, et encore moins Nenê. Il a enfin changé en seconde période en alignant un 4-4-2 à plat. Mais manquant de génie, les Parisiens ont dominé stérilement. Quand le niveau s'est haussé, Paris n'en a pas fait de même cette semaine. Le coach parisien va devoir trouver la clé pour faire réagir ce collectif qui ne dégage aucune âme pour le moment...

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