Quantcast

PSG : Anigo n'aurait "jamais détesté le PSG"

Publié le 31 Octobre 2012 à 10h32 par Thierry Simoncello
PSG : Anigo n'aurait
Dans un entretien accordé au Parisien, José Anigo revient sur les rapports très particuliers qu'il entretient avec le PSG depuis qu'il fait partie du staff de l'OM. Il raconte quelques épisodes marquants et évoque ses passages fréquents dans la capitale. Morceaux choisis.

Le PSG comme prétexte

"Je n'ai jamais détesté le PSG, ou un autre club, au point d'en concevoir de la haine. J'ai plutôt joué avec ma marseillitude, je foutais un peu le bordel avant les clasicos, ça me plaisait. Je me suis assagi. Parce que la rivalité s'est déplacée du terrain aux tribunes, puis en dehors, il y a trois ans, avec des événements graves à Marseille. Ça devenait malsain, on allait finir par tuer le clasico."

Sa relation avec Vahid

"J'ai perdu quatre clasicos comme entraîneur de l'OM. Je vivais sans doute ces matchs beaucoup trop dans l'émotion. Et ça, tes joueurs le ressentent. Il vaut mieux être un entraîneur non-marseillais dans ces moments-là. A Paris, Vahid Halilhodzic était lui aussi à fond. On faisait notre travail, mais à l'époque je faisais aussi mon show. Je ne le referais plus aujourd'hui. Je ne partirais pas en vacances avec Vahid, mais je lui serrerai toujours la main si je le croise. Je ne suis pas rancunier, je défends juste mes couleurs. Et ce qu'il fait avec la sélection algérienne, dans un contexte compliqué, c'est la marque d'un bon entraîneur."

De la famille à Paris !

"Marseille, je ne peux pas m'en détacher longtemps. Mais je passe régulièrement sur la capitale, j'ai des amis là-bas, qui tiennent des restaurants, des bars... Et ce ne sont pas que des Marseillais montés à Paris! J'emmène mes enfants à Disney, on va voir des spectacles sur les Grands Boulevards. Je ne passe pas inaperçu, je me fais souvent brancher, pas chahuter. J'ai aussi de la 1famille à Paris! Mes neveux, notamment, qui portent le nom d'Anigo. Les pauvres... Parfois, je les plains."

Son avis sur Leonardo

"L'altercation Amalfitano-Matuidi, il ne faut pas en faire un fromage, il y a eu un engagement bien plus violent sur d'autres clasicos. Je n'ai pas spécialement discuté avec Leonardo dans les couloirs du Vélodrome. Je respecte l'homme et le joueur, et je ne jugerai pas le directeur sportif. Mais je me sens plus proche, aujourd'hui, d'un Bernard Lacombe, à la longévité et au sérieux impressionnants."

Lire les 00 commentaires
Commentaires