Très critiqué par la presse en raison de performances souvent ternes, Javier Pastore avait, pourtant, bien démarré la saison en réalisant de bons matches de préparation. Selon le joueur, un changement psychologique a eu raison de son efficacité. "Au début, je me sentais très bien. Après – je ne me souviens plus très bien quand –, j'ai à un moment perdu un peu confiance, j'ai commencé à penser que je n'étais plus aussi important pour l'équipe. Mais j'essaie de laisser cette période derrière moi et de démontrer, match après match, que j'ai chassé mes doutes. C'est important de prouver à mon entraîneur et à mes coéquipiers que j'ai retrouvé confiance en moi et qu'ils peuvent m'accorder leur confiance. Il y a des joueurs qui, eux, semblent habités par des certitudes inébranlables. Moi, j'ai besoin de parler avec les gens qui m'entourent pour me sentir fort. Par exemple, j'échange souvent avec Carlo Ancelotti. Il me pose des questions, et réciproquement", a-t-il précisé.
Alors qu'on évoque souvent le prix de son transfert pour justifier le fait qu'il devrait apporter beaucoup plus sur le terrain, l'Argentin a souligné que, dans son esprit, une telle donnée n'était pas néfaste et qu'elle le poussait à aller plus loin. "Ce n'est pas un poids. Un joueur aime sentir que beaucoup de choses dépendent de lui. Ce prix, quelque part, c'est une responsabilité qui mepousse à tenter de faire les choses du mieux possible. Ce n'est pas une contrainte d'être observé parce qu'on a couté cher. Sentir qu'on vous regarde, c'est plutôt un plaisir quand on est joueur. Et puis, je trouve normal que les supporters et les médias s'interrogent parfois sur la rentabilité d'un transfert. En Angleterre, il y a eu la même chose avec Fernando Torres quand il est arrivé à Chelsea. Il avait couté très cher et ne brillait quasiment jamais. Aujourd'hui, il joue bien, il marque des buts et on ne parle plus de son prix", a-t-il rappelé.