Défait logiquement à Sochaux dimanche (3-2), le PSG est retombé dans ses travers de l'automne. Entre manque d'implication, multiples erreurs défensives et jeu trop brouillon : Paris a vécu une bien sale soirée dans le Doubs. La réaction des joueurs sera d'autant plus attendue...
Un problème de "motivation"
"Il aurait fallu jouer avec le même état d'esprit que face à Valence" "Peut-être que, inconsciemment, nous nous sommes relâchés". Ces phrases prononcées par Salvatore Sirigu et Javier Pastore trahissent une certaine déconcentration dans laquelle s'est plongé le club après la belle victoire à Valence. Loués pour la qualité de leur jeu et leur performance brillante en Espagne, les Parisiens ont ainsi retrouvé leurs démons automnaux. Après une bonne série en septembre-octobre (9 victoires en 11 matches), ils avaient vécu un mois de novembre noir (trois défaites en championnat et une élimination en Coupe de la Ligue). Des rencontres qui avaient souligné le manque de cohérence collective de cette équipe dont la solidarité ne sautait pas aux yeux. Mais on est encore loin de ces constats aujourd'hui...
Les véritables maux de l'équipe
La thèse de l'accident
Alors que l'on attendait un Carlo Ancelotti remonté, l'entraîneur parisien est apparu plutôt calme et loin d'être inquiet dans le Doubs : "On savait que la défaite pouvait arriver, et elle est arrivée. Après la Champions League, durant laquelle on dépense beaucoup d'énergie, c'est quelque chose de normal. Cette défaite ne m'inquiète pas. Nous n'avons pas fait les choses comme d'habitude". Comme si le technicien italien s'attendait au couac. La thèse de l'accident est donc privilégiée, comme si cette piqure de rappel était nécessaire avant d'aborder des échéances aussi importantes (double confrontation face à l'OM, retour face à Valence et éventuel quart de finale de Ligue des Champions)
L'incorporation de Beckham salvatrice ?
Milieu défensif ou à droite dans le 4-4-2, Ancelotti se servira sans doute de sa patte droite chirurgicale pour aider l'équipe à trouver des ouvertures et se procurer plus d'occasions. Notamment sur les coups de pieds arrêtés, Paris comptabilisant seulement 8 buts dans ce domaine sur les 47 inscrits au total en championnat. Les coups francs lointains seront peut-être aussi mieux négociés, les missiles d'Ibrahimovic (2 coups francs cette saison) ou Alex (1 seul depuis son arrivée) n'étant pas assez fiables pour s'appuyer dessus. Quoiqu'il en soit, si le coup marketing est logiquement avancé pour expliquer sa venue, son expérience du haut niveau devrait servir à remonter et remotiver les troupes avant des matches de cette importance. Aidée sans doute par les retours possibles de Lucas et/ou Ménez...
Marseille prépare déjà le choc