Publié le 03 Avril 2013 à 16h15 par Ted75
... Mais ses chances de qualification sont extrêmement minces après ce 2-2 plein de courage face au grand Barça. Contrairement à beaucoup d'équipes, le PSG d'Ancelotti a choisi de miser sur l'offensive avec un 4-4-2 audacieux, Beckham étant la surprise du chef au milieu de terrain. Une première demi-heure de qualité de la part des Parisiens puis les Blaugrana ont su dicter le tempo. Dans le dernier quart d'heure, la bande à Ancelotti a toutefois su être opportuniste en marquant deux fois. La récompense d'un match où le collectif parisien a su agir en bloc. Avec à sa tête un capitaine monstrueux...
Hommes du match :
Thiago Silva (8) : Le capitaine brésilien porte si bien son surnom d'"O Monstro". Une prestation de haute volée pour le défenseur parisien qui a su se comporter en véritable leader d'équipe. A son actif un grand nombre d'interventions de classe qui ont séduit l'assistance (8e, 16e, 22e, 32e, 35e, 37e, 53e, 60e). Il a ajouté à cela un certain calme à la relance, même sous la pression adverse, et aurait pu être récompensé par un but si son coup de tête, sur coup franc, n'avait pas heurté le poteau. C'était juste avant le but d'Ibrahimovic (78e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (5.5) : Si le portier italien ne peut pas grand-chose sur le but de Messi, il se jette un peu bêtement devant Alexis Sanchez, ce qui a permis au Chilien d'en rajouter dans sa chute et de provoquer le penalty (88e). Face au Barça, il s'attendait surtout à avoir plus de travail mais il n'a eu à capter une frappe rasante d'Iniesta (23e) par ailleurs. Preuve du bon comportement de sa défense.
Jallet (6.5) : Débutant bien sa partie par une belle déviation pour lancer Lucas à droite (12e), le latéral parisien a fait son match. Parfois pris de vitesse par Alexis Sanchez, notamment sur cette action où il l'oublie dans la surface (65e), il s'en est globalement bien sorti. C'est lui qui amène le deuxième but parisien en envoyant un ballon en cloche qui a permis à Ibrahimovic de remiser sur Matuidi (90e+4).
Alex (6.5) : Toujours aussi présent dans le domaine aérien, il n'en a pas oublié d'être prompt dans ses interventions au sol, comme ce tacle glissé pour couper la route à Villa (25e), et cette bonne intervention devant Messi (28e).
Maxwell (6.5) : Il avait le danger Dani Alves sur son côté et a tenté de le contenir. Une bonne intervention de la tête dans la surface (7e) à son actif et, offensivement, un bon crochet dans la surface sur Busquets lui a permis de solliciter Valdès sur une frappe du droit (71e).
Beckham (5.5) : A fait du bien en début de match par ses ouvertures qui ont orienté le jeu à bon escient (12e, 14e, 16e, 46e, 51e). A surtout compté sur sa science du placement pour colmater les brèches. Ses coups de pieds arrêtés ont également amené le danger en première période. Mais sa mauvaise relance de la tête amène le premier but du Barça (38e). Forcément à court de forme, il a livré un second acte décevant et a été averti suite à une perte de balle qui l'a amené à faire une faute sur Alexis Sanchez (68e). Remplacé par Verratti (70e), qui a fait du bien par son jeu long en fin de partie.
Matuidi (6.5) : Une perte de balle sans conséquence (4e) ne lui a pas permis de bien entrer dans son match. Il a vécu des débuts compliqués en devant ratisser sur toute la largeur devant l'absence de pressing de Beckham. Mieux par la suite avec une récupération dans les pieds d'Iniesta (29e), un autre ballon récupéré devant Messi (30e) et un excellent jaillissement au milieu face à Iniesta (63e). Une relance plein axe (51e), puis un ballon perdu (63e) auraient pu néanmoins couter cher. Son abattage a toutefois été récompensé par un but inscrit sur une frappe légèrement déviée (90e+4). Averti (65e), il manquera malheureusement le retour.
Lucas (6.5) : Très en jambes, le Brésilien a provoqué balle au pied en multipliant les bonnes accélérations (4e, 14e, 20e, 26e, 28e, 29e). S'est un peu épuisé au fil de la rencontre, ce qui explique sa seconde période moins fringante.
Pastore (6) : On lui demande de faire pas mal d'efforts sur son côté mais il se montre encore maladroit. Il a logiquement souffert défensivement face au vif Dani Alves (8e, 67e) et laisse filer Messi dans son dos sur l'action du premier but barcelonais (38e). Offensivement, c'était mieux. Avec une belle déviation de la poitrine pour Lavezzi (5e), une frappe captée en deux temps par Valdès (15e) et quelques mouvements de qualité. Trop peu cependant pour influer sur le jeu parisien. Remplacé par Gameiro (76e), auteur d'une bonne remise sur Ibrahimovic qui a bien failli être décisive (77e). Un mauvais rebond l'a ensuite un peu trompé sur une déviation du Suédois alors qu'il allait filer seul au but (86e).
Lavezzi (4.5) : Hormis son bel enchaînement crochet sur Piqué-frappe du gauche sur le poteau (5e), l'Argentin a été fantomatique. Il a tout juste réalisé une bonne action en envoyant un bon centre en retrait vers Pastore (21e). Mais on était en droit d'attendre mieux de lui, surtout après ses prestations en Ligue des Champions depuis novembre. Remplacé par Ménez (66e), auteur d'une belle accélération côté gauche (75e).
Ibrahimovic (7) : Que c'est difficile de noter l'attaquant suédois. Car s'il s'est montré volontaire, il a raté quelques occasions qui auraient pu permettre au PSG de gérer un peu mieux ce match. Il a tout de même provoqué le premier jaune récolté par Piqué sur un bel enchaînement contrôle dos au but puis accélération (17e). Puis décoche un coup franc puissant que Valdès repousse du bout des gants (19e), avant de trop croiser sa frappe, à la conclusion d'un contre mené par Lucas (26e). Quelques pertes de balle, surtout après la pause. Puis à nouveau une occasion manquée avec un duel perdu face à Valdès (77e). Il s'est racheté dans la foulée en marquant enfin, à l'affut d'une une tête de Thiago Silva sur le poteau (79e). S'en est suivi une bonne déviation de la tête vers Gameiro (86e) et sa 6ème passe décisive en Ligue des Champions pour Matuidi (90e+4).
Ancelotti (7) : Ce sont dans ces matches-là que le technicien italien peut étaler sa science. Il a bien préparé son équipe en ne changeant rien de son dispositif en 4-4-2. Défensivement, l'équipe était bien en place avec deux lignes de quatre qui ont bien bouché les espaces, laissant Ibrahimovic et Lavezzi assez libres. La titularisation de Beckham a pu surprendre mais l'Anglais a été précieux dans la bonne entame parisienne. Ancelotti a opéré un coaching cohérent en faisant entrer des joueurs qui ont chacun apporté dans leur domaine. Mais il va devoir faire face à un casse-tête avant le retour qui le privera de Matuidi.
