Homme du match :
Ménez (7.5) : L'histoire retiendra donc que le but du titre de champion de France 2013 du PSG aura été inscrit par Jérémy Ménez à Gerland. Pas franchement fringant depuis l'arrivée de Lucas en janvier, l'attaquant parisien a livré une prestation sérieuse ponctuée donc par ce but inscrit sur une frappe du gauche (53e). Seul véritable joueur à proposer des solutions dans la profondeur, il avait plusieurs fois tenté de prendre en défaut Lopes, vigilant sur ses deux autres tentatives (23e, 52e). Auteur par ailleurs d'un bon débordement à gauche suivi d'un centre précis vers Pastore (65e), il a été remplacé par Beckham (90e+3).
Reste de l'équipe :
Douchez (7) : Sa première victoire en Ligue 1. Il a répondu présent surtout en début de match en repoussant une tête de Gomis sur corner d'entrée (2e), puis, du pied, une frappe vicieuse de Benzia (12e). Il a ensuite bien claqué un coup franc de Grenier (13e), avant d'être voué au chômage technique.
Jallet (6) : Le capitaine du soir a tenté d'apporter offensivement mais a manqué bon nombre de centres. Sérieux défensivement.
Alex (7) : Un véritable roc et une science du placement indispensable en défense centrale.
Sakho (7) : Battu par Gomis sur l'occasion, d'entrée, de l'attaquant lyonnais (2e), le défenseur né dans la capitale a toutefois livré une grosse prestation en étant, qui plus est, appliqué dans ses relances.
Maxwell (7) : Pas surpris le moins du monde par les dribbles de Benzia, même s'il a commis une obstruction regrettable sur le jeune attaquant lyonnais (70e), le Brésilien a, comme toujours, réalisé un match sobre et efficace. A l'image de saison, remarquable de professionnalisme.
Thiago Motta (7.5) : Des orientations justes et surtout une faculté remarquable à gérer le tempo au milieu de terrain. Si Paris a maîtrisé à merveille le match en seconde période, c'est surtout grâce à son art de la temporisation. Et c'est sa récupération au milieu qui est déterminante sur le but. Il y ajoute, de plus, une passe décisive pour Ménez (53e). Un retour vraiment salvateur. Quel dommage que ses pépins physiques ne l'aient pas laissés tranquilles cette saison...
Matuidi (7.5) : Parfaitement complément de Motta, il a su ratisser les ballons et les relancer proprement.
Pastore (5) : Beaucoup et encore trop de passes manquées sur un côté droit qui ne lui sied décidément pas. A noter tout de même de belles inspirations pour mettre sur orbite Ibrahimovic (22e), puis pour lancer Ménez dans la surface (23e). Et auteur d'une frappe du gauche bien repoussée par Lopes (65e). Remplacé par Chantôme (89e).
Lavezzi (4.5) : Comme son compatriote, l'attaquant parisien a manqué de punch sur son aile gauche. A l'image de ce qu'il réalise depuis deux mois et demi. Brouillon et en manque de jus pour soutenir Maxwell en phase défensive. Il a cédé sa place à Armand (90e+1).
Ibrahimovic (7.5) : Très volontaire et impliqué. Quand il est actif comme cela, on ne peut qu'apprécier. Malheureusement, c'est rarement arrivé cette saison... Il manque trois belles occasions en début de partie : un centre vicieux claqué par Lopes (3e), puis deux reprises, sur le corner qui a suivi, sauvées sur leur ligne par Dabo puis Fofana (4e). Relais de Thiago Motta sur le but parisien (53e) et auteur d'un bon décalage vers Lavezzi (72e). Une grosse disponibilité qui a permis de rendre consistant le jeu parisien.
Ancelotti : Il a souvent été contesté cette saison mais a réalisé un travail remarquable vu la pression qui pesait sur le club. Le technicien italien a retardé jusqu'au dernier moment ses changements opérés et a offert une entrée en jeu à Armand, un bel hommage pour un joueur au PSG depuis 2004.