2005. C'est l'année de son divorce avec Paris. Un an plus tôt, il avait remporté la CAN en étant considéré comme un des cadres de la sélection tunisienne. Il part cependant de Paris par la petite porte, laissant seulement derrière lui des espoirs déçus. Une quarantaine de matches sous le maillot rouge et bleu pour 2 petits buts.
Il atterrit alors au Portugal, au Victoria Guimaraes, première étape d'un voyage incessant. Il rejoint dès la saison suivante le Rubin Kazan en Russie, encore une fois sans réussite. Au milieu de sa deuxième saison, ses difficultés d'adaptation l'amènent à s'exiler au Koweït dans le club d'Al Qadisiwa. Il tente ensuite un retour en Europe à Malaga, sa meilleure expérience selon ses dires. Il est cependant loin de laisser un souvenir impérissable aux supporters andalous. Il finit donc par poser ses valises à l'été 2012 sur l'île chypriote où son club de l'Apoël Nicosie subit de plein fouet la crise économique de la région. Il lutte aujourd'hui pour une place de titulaire dans une équipe qui vaut d'après lui "le milieu de tableau de ligue 2".
Un parcours finalement banal aujourd'hui mais qui nous laisse de l'amertume quand on se rappelle de ses premiers pas à Paris. Il a aujourd'hui 32 ans mais personne à Paris n'a oublié ce petit meneur de poche. Si les espoirs se sont depuis longtemps envolés, l'affection reste inchangée.