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Chronique PSG : Rabiot, le futur du PSG ?

Publié le 20 Novembre 2013 à 16h36 par Ted75
Pur produit du centre de formation, Adrien Rabiot est en train de se faire une place dans le collectif parisien. Milieu voué à ne jouer que quelques minutes par-ci, par-là, l'international espoirs français a la confiance de Laurent Blanc et représente désormais plus qu'un simple remplaçant. Jusqu'à venir bousculer les titulaires en place ?
A peine 18 ans et déjà l'étoffe d'un grand. Adrien Rabiot fait partie de ces jeunes joueurs qui ont confiance en eux, frisant même parfois l'arrogance dans les déclarations. Mais ne nous y trompons pas, le milieu parisien a tout simplement conscience de ses qualités et veut les démontrer au plus haut niveau. Un vrai talent qui ne demande qu'à éclore de manière régulière. Et ce début de saison est venu le confirmer avec plusieurs prestations de qualité dans l'entrejeu. Ce n'était pourtant pas gagné...

Passé par Manchester City
divers/rabiot-adrien_1120044236.jpg" align="left"> Le parcours d'Adrien Rabiot n'a pas été de tout repos. Après avoir jalonné la région parisienne dans son parcours junior (US Créteil, UJA Alfortville), le milieu parisien est repéré par Manchester City en 2008, à l'âge de 13 ans. Un choix étonnant. Il s'en est expliqué au Parisien en juillet 2012 : "Lors du dernier stage d'entrée à Clairefontaine, les recruteurs de Manchester City étaient présents. Ils ont dit à ma mère que mon profil les intéressait. On a pris la décision de partir en Angleterre. Tout se passait bien, mais après six mois, le club n'a pas respecté certains accords. Donc ma mère a dit stop et on est rentré."

Après un bref passage dans le Sud (Pau FC, Pôle espoirs de Castelmaurou), il signe au Paris Saint-Germain à l'âge de 15 ans. Sacré champion de France des moins de 17 ans en 2011 (victoire 3-2 face à l'OM) et vainqueur de l'Al-Kass Cup 2012 (succès 5-4 aux tirs au but après un 0-0 face à la Juventus), il attire l'œil de Carlo Ancelotti, qui le fait participer à son premier entraînement avec le groupe pro le 7 mars 2012. Il attendra l'été suivant pour devenir le premier joueur du centre de formation à signer un contrat professionnel sous l'ère Qatari : "C'est quelque chose de grand. On dit que le centre de formation ne va plus servir à rien. Ma signature prouve que c'est faux", avait-il alors déclaré. Le début d'une belle aventure...

Premiers pas en Ligue des champions
divers/psg zagreb rabiot_1120044656.jpg" align="right"> Dans la foulée de sa signature, il s'intègre au fur et à mesure au groupe et participe à son premier match au Parc face... au Barça, en amical début aout (2-2). Sa première titularisation dans un match officiel interviendra fin aout face à Bordeaux (0-0), et il disputera également son premier match de Ligue des champions face au Dinamo Zagreb le 6 novembre suivant (4-0). Il deviendra, alors, le plus jeune joueur du PSG à démarrer une rencontre de C1, battant le record de Mikel Arteta. Mais barré par Thiago Motta, Marco Verratti, Blaise Matuidi ou même Mathieu Bodmer, Rabiot trouve le temps long sur le banc, voire même en tribunes. Il est alors prêté à Toulouse en janvier 2013 pour gagner en expérience.

Il va ainsi passer six mois convaincants sur les bords de la Garonne, inscrivant même un but somptueux à Brest, sur une frappe limpide du gauche. Régulièrement titulaire (13 matches sur 15, 1 but, 3 passes décisives), le milieu s'impose dans l'équipe mais le TFC, qui veut le conserver, devra se résigner à le perdre. Son expérience à Toulouse l'a toutefois beaucoup apporté : "Mon prêt de six mois à Toulouse m'a fait progresser. Plus rapidement que la normale peut-être. J'ai joué 11 ou 12 matchs en tant que titulaire, cela apporte beaucoup. C'est extraordinaire à 18 ans d'évoluer à Paris au milieu de ces grands joueurs. C'est aussi pour cela que j'apprends aussi vite. Et puis, j'ai confiance en mes qualités". Laurent Blanc, fraîchement nommé à la tête du PSG, également...

L'affirmation au plus haut niveau
Vice-champion d'Europe des moins de 19 ans (la France s'est inclinée face à la Serbie en finale), Rabiot semble prêt à se battre pour se faire une place dans le groupe de "stars" que compose le PSG. Sans doute heureux d'avoir été appelé en Espoirs pour la première fois en aout dernier, le natif de Saint-Maurice (Val-de-Marne) attaque la saison avec sérieux, conforté par la confiance de Laurent Blanc : "Lors de notre entretien avant le début de la saison, Laurent Blanc m'a dit qu'il avait besoin de tout le monde et qu'il comptait sur moi. Je ne savais pas trop si j'allais beaucoup jouer mais il m'a fait confiance et je pense que je le lui rends bien. Honnêtement, je ne m'attendais pas à cela. Je savais de quoi j'étais capable mais encore fallait-il avoir le temps de jeu pour le montrer. Je joue de plus en plus, c'est bien. Et au fur et à mesure des matchs, je me sens plus fort. Cette sélection en Espoirs est une belle récompense. Porter le maillot bleu est toujours quelque chose d'exceptionnel"

divers/matuidi-rabiot_e7915d32174eb00158fa4c41f0584b6c_1120044859.jpg" align="left"> Après quelques bonnes entrées en aout, dont un but important face à Guingamp dans le temps additionnel (2-0), il a, depuis, été titularisé à quatre reprises. A chaque fois au Parc des Princes (Toulouse, Bastia, Lorient, Nice). Sans oublier d'autres entrées très intéressantes à Marseille (1-2) ou à Saint-Etienne (2-2). Mais ce sont surtout ses matches à domicile qui ont étonné les observateurs. A l'aise techniquement, le "titi" parisien ne se contente pas de passes latérales. Fidèle à l'un de ses modèles Thiago Motta, qui lui parle souvent, il joue vite, vers l'avant, cherchant rapidement un point d'appui dans la profondeur : "Je discute un peu avec Thiago (Motta) mais je le regarde surtout. C'est un grand joueur, gaucher comme moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Il est toujours très calme et posé sur le terrain, j'essaie de m'en inspirer. Quand je suis sur le banc, je regarde toujours les milieux que ce soit Thiago, Marco (Verratti) ou Blaise. J'observe leur pressing, leur façon de récupérer le ballon. Je m'inspire surtout en regardant".

Un entourage très présent
Pour en arriver là, Adrien Rabiot a pu compter sur un entourage toujours à ses côtés. Notamment sa mère, qui gère ses intérêts : "Depuis tout petit, elle m'a suivi partout, en Angleterre, dans le sud de la France. Elle a une place importante. Les agents, ce n'est pas trop son truc et pour l'instant, elle estime que ce n'est pas nécessaire. A chaque fois qu'il y en a un qui appelle, elle lui fait la même réponse. C'est elle qui était en face de Leonardo pour négocier mon contrat pro". Mais sa force de caractère, Rabiot la tire surement de la relation qu'il a avec son père, paralysé. Une maladie qui l'a forgé mentalement : "C'est compliqué, parce que mon papa est hospitalisé à Auxerre et je suis à Paris. La saison dernière, quand j'avais quelques trous dans le calendrier, on allait le voir avec ma famille. Mais c'est difficile. Tant qu'on ne vit pas cette maladie, on ne se rend pas compte. C'est un sentiment très frustrant. Depuis son accident en 2007, je me bats sur le terrain pour lui aussi".

divers/france-rabiot_217438_FRANCE_RABIOT_171113_1120045037.jpg" align="right"> Un vrai combattant qui ne demande qu'à atteindre le plus haut niveau. L'équipe de France A ? : "Je pense que si on est capable de jouer au PSG aujourd'hui, on peut atteindre l'équipe de France A. Après, je pense que c'est un peu tôt. Moi, j'ai deux sélections en Espoirs, il ne faut pas précipiter les choses mais je ne pense pas que ce soit très, très loin". Histoire d'imiter Mamadou Sakho, un ancien pensionnaire du centre de formation parisien, véritable héros des Bleus ce mardi soir...
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