Composition du PSG :
Première période : Sirigu – Van der Wiel, Alex, T. Silva (cap.), Digne – Verratti, T. Motta, Matuidi – Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi.
Deuxième période : Sirigu – Van der Wiel (Camara, 73e), Marquinhos, T. Silva (cap.), Maxwell – Verratti (Pastore, 62e), T. Motta (Rabiot, 62e), Matuidi (Ongenda, 73e) - Lucas, Ibrahimovic (Coman, 73e), Cavani (Ménez, 64e).
PSG-Real Madrid : 0-1. But : Jese (19e).
Comme un air de déjà-vu. En juillet dernier à Stockholm, face au Real déjà, les Parisiens avaient pêché par manque d'efficacité, notamment Lavezzi. Et avaient fini par perdre sur un but de Benzema. Même chose ce jeudi à Doha, lors de la désormais traditionnelle tournée hivernale au Qatar, avec un buteur madrilène différent (Jese). Même si Laurent Blanc considérait ce match comme "une grosse séance physique", ce court revers lui servira peut-être d'enseignements. Tout du moins pour les joueurs sur le départ.
Avant de livrer une analyse plus poussée, quelques statistiques suffisent à résumer ce match : 25 tirs tentés par les Parisiens, et seulement 5 cadrés. Maîtres du ballon, multipliant les séquences intéressantes emmenées par un Verratti de gala encore une fois, les Parisiens ont pêché tout au long du match dans le dernier geste. A l'image d'un Cavani à côté de ses pompes et qui loupait quatre belles occasions (13, 16e, 29e, 34e). Alex (20e), Digne (22e), Lavezzi (25e), Matuidi (27e), ou encore Ibrahimovic (40e), poursuivaient le festival des manqués parisiens devant une défense madrilène dépassée. Mais Paris n'était pas plus en verve dans ce secteur.
Le Real réaliste
Laissant trop d'espaces entre leur milieu et leur défense, les joueurs de la capitale subissaient les contres rapides du Real, la patte Ancelotti. Certes dominés, les Madrilènes parvenaient à ouvrir la marque par Jese, bien lancé par Morata (0-1, 19e). Puis se créaient deux grosses opportunités, lorsque Jose Rodriguez trouvait le poteau (39e), avant de voir sa frappe enroulée filer à quelques centimètres de la lucarne (41e). Mais le Real souffrira le plus des nombreux changements effectués de part et d'autre après la pause, même si Benzema trouvait la barre sur un bel enchaînement (52e). La suite sera cependant à sens unique.
Certains entrées intéressantes
Mais, là encore, Paris ne concrétisait pas sa domination. Dangereux sur corner, les hommes de Blanc manquaient encore de réussite. Motta (58e) et Rabiot (81e) ne cadraient pas leur coup de tête, alors que Thiago Silva voyait sa tentative contrée in extremis (67e). Ménez (82e) et Lucas (90e+3) n'étaient pas plus adroits et empêchaient le club parisien de revenir au score. Un court revers pas vraiment inquiétant. Mais il faudra soigner l'efficacité à l'avenir...
Une leçon à méditer ?
Dès son arrivée, Laurent Blanc avait choisi de prôner la possession du ballon, contrairement à son prédécesseur Carlo Ancelotti. Mais ce dernier excellait dans son pouvoir d'amener son équipe à être tueuse en attaques rapides. Ce qui contraste avec le jeu certes parfois beau à voir de cette saison mais cruellement inefficace. Une leçon à méditer, peut-être, en vue des prochaines échéances européennes. Et, sur ce match, Paris a pêché sur trois secteurs qui ont fait sa force lors de la première partie de saison : les inspirations d'Ibrahimovic, la finition de Cavani, et la présence sur coups de pieds arrêtés... On retiendra avant tout les bonnes entrées de Rabiot, Ménez, et des jeunes Ongenda et Coman. Tandis que Pastore a encore été cataclysmique, et Lucas trop brouillon malgré de belles chevauchées...
Mais ce n'était que le tout premier match de cette année 2014, que l'on espère encore prometteuse. Première étape officielle ? Le déplacement à Brest dimanche, en 32e de finale de la Coupe de France.
Retrouvez les notes des joueurs parisiens dans la soirée