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CDF PSG : MHSC : Notes > Paris, une piqûre de rappel

Publié le 23 Janvier 2014 à 10h50 par Ted75
Pour la première fois depuis le 17 novembre 2012 (soit 32 matches toutes compétitions confondues), Paris s'est incliné au Parc des Princes, face à Montpellier en 16e de finale de Coupe de France (1-2). Une rencontre pourtant largement à la portée des joueurs de la capitale. Mais le manque de rigueur sur coup de pied arrêté et l'inefficacité des attaquants ont eu raison du PSG ce mercredi soir...
Homme du match :
Cavani (4) : Il a marqué, il est vrai, le but de l'égalisation en reprenant, en renard, un centre de Digne (30e). Mais il a loupé deux belles occasions de donner l'avantage. Notamment sur une occasion immanquable juste après son but (32e), puis une frappe en pivot bien repoussée par Pionnier (64e). On le sent moins en jambes et moins lucide face au but depuis le début de l'année civile. Contrairement au mois dernier, où il a su être décisif face à Lyon, l'Olympiakos, ou Saint-Etienne, l'Uruguayen a vu son inefficacité couter cher aux Parisiens...

Reste de l'équipe :
Douchez (4) : Il ne dégage pas une assurance tous risques dans son but. Avec un premier but encaissé où il est fautif, avec une sortie hasardeuse sur le coup franc frappé par Tiéné. Fusillé sur le deuxième de Montano.

Van der Wiel (5) : Un apport d'abord intéressant en première période, mais plus effacé en seconde. Fautif sur le deuxième but héraultais, en ne sautant même pas au duel avec Montano.

Marquinhos (4) : Lui aussi fautif sur les deux buts, en n'étant pas au marquage sur le premier, et beaucoup trop passif sur le deuxième. Par ailleurs, pourtant, de belles anticipations. Mais il va devoir s'améliorer dans les duels.

T. Silva (6) : Le capitaine parisien a fait ce qu'il a pu pour diriger sa défense.

Digne (6) : Passeur décisif pour Cavani, il a multiplié les bons appels dans son couloir gauche. Une activité débordante, même s'il a moins bien fini. En cause, le manque de soutien devant lui avec les différents changements.

Verratti (7) : Encore excellent pour diriger le jeu au milieu de terrain. De nombreux ballons récupérés grâce à des tacles bien sentis, de belles percussions balle au pied, et des services toujours précis. Sa sortie a coïncidé avec la sérieuse baisse de régime parisienne. Remplacé par T. Motta (66e), qui s'est signalé par un beau petit "taquet" sur Cabella d'entrée. Il s'est ensuite contenté du minimum.

Matuidi (6.5) : Il a fini sur les rotules et même plutôt nerveux en commettant plusieurs fautes. Auparavant, il avait bouché efficacement les trous.

Pastore (6.5) : Quelle belle première période. On a retrouvé le Pastore influent, même si les Montpelliérains lui ont laissé pas mal de libertés. Ce qui lui a permis de servir efficacement ses partenaires avec de belles transmissions. Son décalage en une touche vers Digne, sur l'action du but parisien, est un modèle du genre. Auteur de deux frappes repoussées par Pionnier (32e, 55e), l'Argentin est apparu plus effacé après la pause. Et a disparu de la circulation au moment de la double-entrée de Motta et Ibrahimovic. A cédé sa place à Ongenda (77e), qui a plutôt raté son entrée avec des pertes de balle qui ont permis à Montpellier de pouvoir lancer des contres. Même s'il a eu une occasion avec une frappe juste à côté (80e). Mais curieux choix de Blanc de lancer un si jeune joueur dans un contexte si défavorable...

Lucas (5.5) : Percutant, le Brésilien a sollicité Pionnier sur la fameuse triple-occasion parisienne amenant le raté de Cavani (32e). Mais il s'est progressivement éteint, malgré un bon centre pour Ibrahimovic (84e).

Ménez (3) : L'attaquant parisien a encore été agaçant pour son 100e match avec le PSG. C'est à croire qu'il ne se préoccupe absolument du collectif. A chaque prise de balle, il ne cesse de temporiser, parfois même de s'arrêter net. Pour systématiquement faire un mauvais choix. Il a ainsi gâché pas mal de situations alors qu'un jeu simple et rapide aurait pu amener d'autres opportunités. Remplacé, sous des sifflets mérités, par Ibrahimovic, qui n'a pas semblé concerné par ce match dès son entrée en jeu, avec une occasion seulement et une reprise à côté (84e).

Blanc : L'entraîneur parisien a logiquement fait tourner et la première période lui a donné raison tant Paris a été séduisant dans son jeu. Mais son coaching a interrogé tant les nouveaux entrants n'ont rien apporté. On peut s'interroger sur le choix de lancer Ongenda, qui n'a plus joué avec l'équipe première en match officiel depuis pas mal de semaines et qui a été jeté dans l'arène alors que l'équipe était menée au score. Quant à Motta et Ibrahimovic, leur passé "Serie A" les dessert, la Coupe n'étant pas vraiment traditionnellement un objectif en Italie. Et leur implication depuis deux saisons est plus que douteuse (rappel du quart de l'an passé face à Evian TG où Ibrahimovic avait été médiocre et Motta expulsé).

Mr Thual : Ah cet arbitre qui avait tant fait parler de lui lors d'un Evian TG-PSG en championnat le 28 avril 2013. Paris l'avait emporté (0-1, but de Pastore), mais avait fini à neuf suite aux expulsions de Verratti et, plus sévère, de Beckham. Il avait même adressé un rouge pour Sirigu suite à une bagarre générale après le coup de sifflet final. Paris a encore eu fort à faire avec cet arbitre et ses assistants. Digne s'est vu refuser un but valable pour un hors-jeu inexistant, et un penalty aurait du être sifflé sur Cavani en fin de partie. Pas étonnant qu'aucun arbitre n'ait été appelé pour officier lors du prochain Mondial tant l'arbitrage de Mr Thual n'a pas laissé de place au jeu et aux duels...
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