Quantcast

Chronique PSG : Pourquoi Paris n'ira pas loin en C1...

Publié le 10 Février 2014 à 15h57 par Ted75
Le PSG a encore failli lors d'un grand rendez-vous ce dimanche soir. Un quatrième nul face à un poursuivant, après ceux enregistrés déjà face à Monaco (1-1), à Saint-Etienne (2-2), et face à Lille (2-2). La possession de balle, c'est bien. Mais l'efficacité, c'est mieux.

Laurent Blanc ou un coaching qui interpelle



C'est un constat : ces derniers temps, Laurent Blanc n'a pas été vraiment inspiré dans son coaching. Il a notamment en ligne de mire un certain Marco Verratti. Comme Ancelotti, Blanc l'a souvent tancé pour ses prises de balle non calculées et ses nombreux cartons. Comme ses partenaires, le petit milieu italien est moins bien en ce moment. Et, à Monaco, sa conservation dans un petit périmètre a failli couter cher lorsqu'Ocampos lui a chipé le ballon et sollicité Sirigu (13e). Peut-être agacé par son jeu, et la crainte qu'il ne prenne un deuxième jaune, l'entraîneur parisien l'a donc sorti après l'heure de jeu. Tout comme Pastore, qui n'avait pourtant rien à se reprocher, tant dans son engagement et son repli, que dans les possibilités qu'il offrait au milieu de terrain pour conserver le ballon. Résultat : les remplaçants (Cabaye et Ménez) n'ont pas été à la hauteur, Paris s'en est trouvé fragilisé, et a fini par rompre.

Plus que le coaching, c'est la philosophie du Cévenol qui interroge. Alors oui, c'est beau, ça se fait des passes, des centaines par match même. Mais que c'est inefficace... Dans les gros matches, Paris n'est pas parvenu à faire peur à l'adversaire avec cette possession de balle. Mettant beaucoup d'impact, à l'image de Saint-Etienne et de Lille, ou pressant haut, comme Monaco, les autres équipes ont toujours trouvé la solution pour solliciter Sirigu. Et n'ont pas perdu face au club de la capitale. Voilà le point le plus préoccupant si le club veut nourrir des ambitions au plus haut niveau européen. Le jeu de possession reste bien trop stérile. Le ballon circule surtout dans le camp parisien entre les défenseurs et les milieux. Et si Blanc a affirmé vendredi que "les matches sont gagnés 8 ou 9 fois sur 10 par les équipes qui possèdent le ballon", il n'a pas encore permis à son équipe d'appliquer ce principe dans les matches à haute intensité...

Les cadres vont-ils intervenir ?



divers/blancsilva_0210040759.jpg" align="left"> On le sait depuis le début de la saison, Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou encore Thiago Motta ont leur mot à dire dans le vestiaire. Y compris à l'oreille de Laurent Blanc. Une sorte d'autogestion déguisée, où l'entraîneur parisien est très à l'écoute de ses cadres. On se souvient de l'insistance de Thiago Silva pour opérer à un changement lors d'un match de Ligue des champions face à l'Olympiakos. Quelques minutes plus tard, Blanc s'exécutait et faisait entrer Marquinhos pour solidifier le milieu de terrain. Idem lors du tout premier match de la saison, lors du Trophée des champions. Encore avec succès. Cela peut témoigner d'une certaine intelligence, mais aussi d'un manque de poigne pour prendre les bonnes décisions soi-même. Ancelotti, par exemple, avait un pouvoir décisionnaire plus important. Et sous son règne, Paris n'est pas passé à côté de ses grands rendez-vous...

Alors quelle solution, à une semaine d'aborder le 8ème de Ligue des champions du côté de Leverkusen ? Car Blanc n'a pas de plan B et insiste toujours et encore avec le même système et avec la même philosophie. Hormis quelques cas rares, où l'équipe est passée en 4-4-2 et a pu imposer une plus grosse pression sur l'adversaire. Là où Ancelotti savait façonner son équipe, c'est dans cette capacité à aligner des équipes avec "caractère et personnalité", deux mots de vocabulaire qu'il a le plus utilisé. L'intensité que mettait l'équipe dans ses entames donnait souvent le ton. Même si le bloc était positionné bas, et que le jeu n'était pas toujours flamboyant, les actions rapides avaient un sens. Et Paris gagnait en efficacité...

Des milieux trop "joueurs"



divers/troismilieux_0210040818.jpg" align="right" height='135'> Le trio Matuidi-Motta-Verratti était incontestablement la force de la première partie de saison parisienne. Complémentaire, entre l'abattage de Matuidi, le calme et le bon tempo donnés par Motta, et la malice et les percussions de Verratti, ce trio s'est toutefois un peu reposé sur ses lauriers. Surtout, quand il ne fonctionne pas, c'est la performance globale de l'équipe qui s'en ressent. Voilà pourquoi Blanc a voulu recruter dans ce secteur. Mais Cabaye doit encore s'adapter, alors que Rabiot semble désormais un cinquième choix dans la rotation. Quant à Pastore, il pourrait bien avoir un chance un cran au-dessus en l'absence de Cavani.


divers/cavanitriste_0210040740.jpg" align="left" width='300'> L'Uruguayen est d'ailleurs le grand absent du moment. Depuis son aller-retour en Amérique du Sud pour régler son divorce, "El Matador" n'est plus le même. Il semble très affecté par ses problèmes personnels et n'a marqué que deux buts en janvier (pas les plus difficiles face à Nantes en championnat, et Montpellier en Coupe de la Ligue). Même si Lucas monte en puissance, la présence du numéro 9 parisien apportait une solution de plus pour semer le trouble dans la défense adverse. Quel visage va-t-il afficher quand il reviendra ? Et, surtout, Paris va-t-il retrouver sa forme de l'automne ? Et les joueurs, à bout physiquement depuis un mois, vont-ils retrouver leurs jambes ? Cela fait beaucoup d'interrogations avant d'aborder un match aussi important que Leverkusen. Et ce n'est que dans une semaine...
Doudoune sans manche PSG Collection officielle
Doudoune sans manche PSG. Taille Homme du S au XXL et taille enfant garçon du 4 ans au 14 ans. Matière polyester.
Profitez de l'offre chez Amazon

Lire les 00 commentaires
Commentaires