Hommes du match :
Ibrahimovic (8) : 40 buts en 40 matches sur une saison toutes compétitions confondues. Un record. Le Suédois a battu l'ancienne performance de Carlos Bianchi (39 buts en 41 matches lors de la saison 1977-1978). Après une entame timide, il a été dans tous les bons coups. Au-delà de ses buts, une frappe du gauche (14e) et une reprise de l'extérieur du droit face à Ruffier (41e), il a multiplié les belles actions : un coup franc dévié juste à côté (25e), une déviation ratée seul face au but (29e), un centre millimétré pour Cavani (32e), une frappe enroulée sans élan qui n'est pas passée loin de la lucarne (36e), une autre puissante mais au-dessus du gauche (40e), et, plus tard, un coup franc bien repoussé par Ruffier (86e). Rien que ça...
Sirigu (7.5) : Quelle semaine pour le portier italien ! Après sa performance remarquable face à Leverkusen, il a encore brillé en gardant encore sa cage inviolée au Parc en 2014. Avec des parades de qualité devant les tentatives de Tabanou (13e), Mollo (48e), Bayal (52e), et Erding (60e).
Reste de l'équipe :
Jallet (5.5) : Deuxième match d'affilée pour le latéral parisien, qui n'a pas encore retrouvé ses jambes. Et n'a pas été franchement serein tant défensivement qu'offensivement. Même s'il a mieux terminé.
T. Silva (7) : Toujours aussi impérial dans son placement et ses relances.
Alex (7) : Son impact et son jeu aérien ont permis de contenir sans souci Brandao.
Maxwell (6.5) : Après un début d'année poussif, il retrouve son meilleur niveau. Dommage que sa belle action en fin de partie ait été gâchée par Cavani (87e).
T. Motta (6.5) : Il n'affiche pas forcément son meilleur visage depuis quelques semaines, peut-être moins bien physiquement. Mais il reste précieux pour assurer les relais dans l'entrejeu.
Cabaye (6.5) : Très volontaire pour distribuer le jeu parisien, il a tenté une belle frappe de 25 mètres que Ruffier a détourné (34e). Remplacé par Verratti (64e), auteur de quelques gestes de classe.
Matuidi (7) : Il est incontournable pour l'équilibre de l'équipe. Une grosse activité qui a permis de rendre efficace le pressing haut de l'équipe. Impliqué sur les deux buts.
Cavani (6) : Une mentalité exemplaire. Il s'est parfois retrouvé derrière Maxwell pour revenir défendre et n'a encore une fois pas ménagé ses efforts. Passeur décisif pour Ibrahimovic (41e), il a loupé trois occasions : deux frappes (32e, 87e), et un coup franc au-dessus (44e).
Lavezzi (6) : En jambes, ses appels dans la profondeur ont permis d'accélérer le jeu parisien en première période. Avec un bon centre à son actif pour Ibrahimovic (29e). Remplacé par Lucas (64e), discret.
Blanc : L'entraîneur parisien n'a plus l'air de faire confiance en son banc. Il n'a même pas procédé aux trois changements, alors que Pastore ou Ménez attendaient d'entrer. Pas forcément la meilleure chose pour impliquer tout le groupe mais le Cévenol semble s'appuyer sur des principes immuables.
