Homme du match :
Marquinhos (6) : Le jeune Brésilien s'affirme en défense. Très bon dans le jeu aérien, il a bien lu les trajectoires adverses.
Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : Sauvé par sa barre sur un coup franc de Wass (5e), il a ensuite réalisé une bonne parade devant la tête du Danois sur un corner (10e). Peu de travail par ailleurs.
Van der Wiel (5) : Il ne semble plus autant en confiance qu'avant sa blessure. Peu de montées tranchantes.
T. Silva (5.5) : Pas toujours serein, il a tenté d'insuffler un nouvel élan en fin de partie, à l'image de son joli raid qui a amené un coup franc dangereux (83e).
Digne (6) : Il a du volume, des jambes, et il n'hésite jamais à le montrer. Beaucoup d'appels mais pas toujours bien servi. Une de ses montées provoque d'ailleurs l'expulsion d'Abdallah (61e).
Cabaye (4.5) : Hors du coup. Il peine à convaincre depuis son arrivée et n'a pas vraiment pesé dans l'entrejeu.
Verratti (5) : Il a eu quelques fulgurances, notamment une belle ouverture vers Lavezzi (22e), mais l'Italien n'est plus aussi fringant en 2014 et a encore été averti. Remplacé par Matuidi (70e), héros de ce match. Après avoir loupé une grosse occasion (81e), il a été le buteur décisif, servi par Lucas, en faisant un bon appel dans la surface et en glissant le ballon sous le portier adverse (89e).
Rabiot (5) : Il manque de rythme et cela s'est vu. Il s'est distingué sur un bon centre vers Lavezzi (57e). Remplacé par Lucas (58e), auteur d'une belle passe décisive pour Matuidi.
Pastore (5) : Deux périodes différentes. Absent en première, où sa position axiale dans une sorte de 4-4-2 en losange l'a obligé à multiplier les appels sur la largeur, il a semblé plus en jambes après la pause. A l'origine de bons mouvements, comme sur l'occasion de Lavezzi où il lance parfaitement Rabiot, ou ce bon décalage vers Lucas (69e). Remplacé par Ménez (80e), qui a l'air de vouloir bien finir sa carrière parisienne.
Lavezzi (5) : Il a eu le mérite d'être actif en attaque. Mais il a raté quelques occasions : il bute d'ailleurs sur le portier adverse (22e), puis ouvre trop son pied (57e), avant d'obliger Hansen à boxer des poings une frappe enroulée (67e).
Cavani (4) : Il est retombé dans ses travers. On l'attendait pourtant après son doublé en finale de Coupe de la Ligue. Mais il a été inexistant en faisant preuve d'un déchet technique assez étonnant pour un joueur de son calibre.
Blanc : Le technicien a attendu la blessure d'Ibrahimovic pour aligner un système en 4-4-2 en losange, sans doute plus conforme aux qualités des joueurs. Et notamment de Cavani qui a pu être associé à son ancien compère de Naples, Lavezzi. Peut-être une idée pour la saison prochaine ? Difficile de juger ce système sur le match d'Evian TG tant les joueurs n'ont pas paru grandement impliqués. L'entraîneur parisien a eu le nez fin en faisant notamment entrer Lucas et Matuidi, décisifs dans ce court succès.
